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Louis Blanc - Corpus
Louis Blanc - Corpus
Culture

Nicéphore +, à corps perdu

La nouvelle édition de Nicéphore+, biennale de photographie de Clermont, ouvre de nouveau le sujet du corps humain dans la photographie. Cette année les artistes sont invités à exposer des représentations fragmentées.

Le festival de photographie Nicéphore+ est née en 2000 à Clermont, avec pour objet, l’étude de la perception du réel et celle du rapport à une image qui ne cesse de se modifier depuis la naissance de la photographie. Le festival, interroge également sur les évolutions liées à la technologiques qui ont eu, et ont encore, de l’influence sur les capacités de perception mais aussi sur les capacités de création.
On attribue à Nicéphore Niépce la paternité des premiers clichés avec son procédé héliographique aux alentour de 1840, c’est pourquoi la première édition s’appelait Nicéphore + 160 ; celle de 2022 étant, par conséquent, la + 182. En deux décennies, le festival clermontois qui est une biennale a trouvé sa place au sein des grand rendez-vous photographiques français, accueillant, à chaque édition, plus de 10 000 visiteurs.

Partielle ou fragmentée

« Le corps est-il seulement cette enveloppe que l’on habite et que l’on pare pour la livrer au regard du monde ? Ou bien, sans attribut, révèlent- il, au-delà de la seule apparence, la réalité profonde de notre être, de ses secrets ou de ses aspirations ? » interroge Patrick Ehme, directeur artistique de Nicéphore qui à pris, cette année, pour thème Le corps fragmenté. Si les peintres ont été les premiers à se lancer dans la représentation des corps, cette représentation est restée longtemps assez conventionnelle. Les photographes, de leur côté ont sans doute exploré beaucoup plus rapidement, les champs rendus possibles par la liberté technique offerte par la pellicule et encore plus par le numérique. Cette exploration visuelle qu’elle soit partielle ou fragmenté en dit souvent plus long que l’image, ou plutôt la représentation, d’une globalité triviale et nettement moins propice à la réflexion.

17 photographes, 18 lieux

Jusqu’à la fin du mois d’octobre Nicéphore + invite à une découverte des œuvres de 17 photographes internationaux dans 18 lieux différents. Adopter le mode déambulation plus ou moins rapide est sans doute le meilleur moyen pour capter la diversité des traitements, mais aussi une vision globale de l’appropriation du sujets par les photographes.
Photographes invités : Louis Blanc, Julien Vallon, Elizabeth Prouvost, Frédérique Felix-faure, Marielsa Niels, Red Rubber Road, Chloé Rosser, Arina Essipowitsch, Georges Dumas, Brno Del Zou, Weronika Gesika, Katrin Freisager, Marlo Broekmans, A.Na, Lucie Hodiesne-Darras, Véronique Evrard, Collectif Lycée Lafayette.
Lieux : Hôtel Fontfreyde, Salle Gaillard, Labo 1880, Galerie Sténopé, Chapelle de l’ancien hôpital, Centre Camille Claudel, La Droguerie, La Maison des Beaumontois.

Véronique Evrard-Déchirure
Véronique Evrard -Déchirure

Nicéphore + 2022 : Le corps fragmenté,
du 7 au 29 octobre :
Exposition, projections, visites guidées, ateliers, Stage .

En savoir plus en explorant le site web de l’association organisatrice Sténopé

 

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

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