Chez les animalistes, on n’en finit pas de se réjouir des récentes annonces de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, au sujet des animaux sauvages captifs. Faut-il pour autant considérer ces nouvelles mesures comme « historiques » ? L’avenir le dira…
Auteur : Josée Barnérias
En deux ans, plusieurs dizaines d'équidés ont été victimes de mutilations et d’actes de cruauté dans plusieurs régions de France. Ces faits incompréhensibles provoquent un sursaut d’indignation dans la population, de l’angoisse et de la colère chez les propriétaires d’animaux.
En l’absence évidente d’intérêt de la part des dirigeants passés et présents pour la cause des animaux, les associations en sont réduites à gratter à la porte, en attendant qu’on leur jette quelques miettes qu’elles feignent de prendre pour des pépites.
Dimanche 14 juin, on célébrait la cinquième Journée internationale de mobilisation contre les longs transports d’animaux. Mise en place par CIWF France, elle commémore un événement horrible : le 14 juin 2015, 13.000 moutons partis de Roumanie avaient trouvé la mort par noyade dans les cales d’un rafiot géant qui avait fait naufrage…
D’après l’ONG Animal Asia France, le gouvernement chinois aurait diffusé une circulaire faisant la promotion du Tan Re Qing, un médicament traditionnel, pour lutter contre le Covid-19. Très vite, les marchands et autres trafiquants ont saisi l’aubaine et en ont profité pour faire la promotion de leurs activités.
Qui avait déjà, il y a quelques semaines, entendu parler de Wuhan ? Qui aurait pu deviner que cette ville gigantesque de la Chine centrale allait devenir le berceau d’un épouvantable virus qui semble faire très peur à l’humanité entière ? Qui aurait pu dire que, au cœur de ce drame international, se cachait un drôle de petit animal ?
L’impact des catastrophes et autres accidents, incendies, séismes, inondations, qu’ils soient d’origine « naturelle » ou directement provoqués par l’homme, est estimé en termes de victimes humaines et/ou de pertes matérielles. Pour que les animaux méritent de figurer dans les décomptes, ils doivent aligner les zéros. A la façon australienne.
Pour faire plaisir à leur vieille mère et grand-mère qui venait de perdre son bichon adoré et obèse (il avait passé seize printemps d’une vie de patachon), ses enfants et petits-enfants n’avaient rien trouvé de mieux pour consoler l’octogénaire que de lui offrir un nouveau petit compagnon...
Le 14 août dernier, un chaton a été découvert agonisant par un bénévole de l’association SOS Chats Thiers. Outre de nombreuses et graves blessures, le chaton avait les yeux crevés, probablement à l’aide d’un objet tel qu’un clou. Il a dû être euthanasié.
Ce n’est pas par étourderie que je consulte régulièrement la lettre d’info des Amis de la vénerie. Inutile de le préciser : ces amis-là ne sont pas les miens. Mais par curiosité…