Elles ne furent pas nombreuses, bien souvent ignorées et cachées, ces femmes qui écrivirent l’histoire.
Auteur : Eric Gauthey
Abdel Fattah al-Sissi, le pharaon du moment, est de toutes les Unes. Il est toujours instructif de parcourir les journaux locaux en voyage.
Un site météo très professionnel prévoit le temps qu’il fera en Islande, heure par heure. On peut même choisir des filtres : pluie, vent, tonnerre, neige… Merveilleux. Un seul
critère est impossible, le soleil ! Ça rend méfiant, forcément. On se dit qu’il y a un loup.
Alors que Marioupol dévastée passe en boucle pour rappeler que la bête immonde est toujours là, son commanditaire, Wladimir P, appelle la comparaison avec l’écrasement d’Alep, son écrasement. Je ne suis jamais allé en Ukraine. J’étais allé en Syrie et à Alep. Et c’est sur ce fond de désespoir qu’une pépite littéraire apporte une lueur d’espérance qui ne cache rien de l’horreur mais conserve possible la revanche de l’esprit sur l’espèce, alors que c’est si souvent l’inverse.
Constantin Simon énonce avec une cruelle poésie ce bal tragique entre végétal et animal, du mangeur mangé, de cette spore absorbée qui grignote sa proie à coup sûr pour se fondre au final dans cette chenille fragile. Le champignon qui résulte de cette joute macabre échappera difficilement lui-même à finir également dans une bouche.
Les avions ne sont plus au sol mais circulent moins que les virus, sans parler des conflits et autres drames humains (et écologiques) qui font flamber leur propre taux d’incidence. Les rêves de voyages sont en sommeil et leur espérance incertaine. Pas si grave. En attendant, restent les souvenirs.
6 janvier 1997. La nuit tombe sur Axum, à l’abri, une fois n’est pas coutume dans ce voyage, d’un hôtel aux allures presque chic. Mais comme partout flotte ici aussi ce parfum d’oubli.
« Bénis soient les cœurs purs, ils verront Dieu » figure à Lhassa sur la tombe de Francis Younghusband. Cet officier anglais du 19ème est étroitement mêlé à l’épopée britannique sur l’Everest et au mythe de Georges Mallory.
Il y a dans cette chronique, simple exercice de style, recours à quarante titres d’ouvrages de trente- deux écrivains voyageurs. Cherchez-les !
Cette expression éminemment empathique a remplacé les « bonjours » et les « au-revoir », les « salut « et les « tchao », les « comment ça va » et autres « bon courage ».