Evidemment, ça ne nous rajeunit pas. Mais, après tout, il n’est pas interdit de se replonger dans les bonnes choses. Il y a trente ans, en pleine effervescence du rock alternatif, sortait l’album Mlah. L’album des Négresses Vertes s’ouvrait sur La Valse, suivi du fameux manifeste post-punk Zobi la Mouche, et de Voilà l’Été. Plus tard, viendront Sous le Soleil de Bodega, Face à la Mer, et bien d’autres… Ceux qui ont alors assisté à leurs spectacles se souviennent de l’énergie dégagée par le groupe.
Séparation
La disparition d’Helno, en janvier 93, a constitué un tournant pour la formation française, issue du XIXe arrondissement parisien, et le groupe s’est finalement séparé en 2001, chacun reprenant dès lors sa route. Une route généralement musicale.

Goûter à l’instant présent
A l’occasion des trente ans de Mlah, les Négresses Vertes ont toutefois décidé de se reformer et d’entamer une tournée européenne afin de refaire vivre les titres de l’album et l’ambiance unique des concerts de la formation. Sans penser particulièrement à l’avenir, les membres du groupe goûtent pleinement ce moment unique qui est aussi une forme d’hommage à Helno. Le public découvre ou retrouve, suivant son âge. Mais le principal reste qu’il apprécie sans modération… En première partie, le groupe clermontois Peyo, au carrefour de la pop et de la chanson française, à l’énergie communicative et rafraîchissante.
Jeudi 24 janvier à 20 h 30 à la Coopérative de Mai (grande salle). Soirée présentée en accord avec Décibel Productions. En première partie: Peyo.
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