Son album “Petite amie” disque d’or, une tournée qui fait le plein, deux concerts à l’Olympia, une Victoire de la musique, Juliette Armanet est l’un des phénomènes musicaux du moment. Un succès mérité tant ses créations apportent un souffle nouveau à la chanson française.
Un album salué par la critique
Elle fut initialement journaliste pour Arte et France Culture et, aujourd’hui, a les honneurs de la presse. “ L’une des plus douées de la relève de la chanson française” selon Le Figaro, “ fille cachée de Sanson et Berger autant que l’héritière de Souchon et Sheller” d’après le magazine Paris Match, “ révélation de la scène musicale française début 2017” pour France Inter, elle est qualifiée de “nouvelle garde de la chanson française” par les Inrocks. Parfois disco, parfois piano solo, cette artiste singulière aux aigus éthérés est à découvrir pour ceux qui ne l’ont encore fait. Ses textes, également, dans “L’amour en solitaire”, “L’Indien” ou “Alexandre” font preuve d’une rare sensibilité. Juliette joue avec les mots de façon subtile et décalée. L’humour, l’amour, la rupture, les premiers émois amoureux, les boums d’adolescents se mélangent dans les textes. Jamais elle ne tombe dans la guimauve facile. Sur la scène de la Coopérative de Mai, elle défendra son album et proposera peut-être des reprises. A l’image de “Je te sens venir”, facétieuse adaptation de “I feel it coming” de Daft Punk et The Weekend qui a fait le tour du net.
Journaliste et chanteuse
Juliette Armanet a raconté récemment avoir mis de l’ordre dans ses papiers. Elle est ainsi retombée sur des souvenirs accumulés depuis l’adolescence, lorsqu’elle vivait encore dans une maison de la banlieue de Lille avec ses parents et ses deux grands frères. Sur un mot d’école, la jeune fille, alors en troisième, avait écrit, répondant à la question “Que voulez-vous faire plus tard ?” : “Journaliste et chanteuse”. Elle a semble-t-il choisi de s’écouter elle-même plutôt que les autres, pour notre plus grand bonheur.
Mardi 20 mars à La Coopérative de Mai à 20 heures 30, rue Serge Gainsbourg à Clermont-Ferrand.
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