Organiser d’une manifestation d’envergure internationale par temps de Covid est un véritable casse-tête. Après avoir imaginé une manifestation hybride avec un peu de public, l’équipe du Festival du court métrage de Clermont a finalement préféré jouer à la carte 100% en ligne. Du 29 janvier au 6 février, il sera possible de visionner à distance 213 films produits dans le monde entier, parmi lesquels les 153 retenus pour les compétitions internationales, nationale et labo.
Un pass unique au tarif de 12 euros * prévoir de visionner en streaming soit les films de manière individuelle, soit les différents programmes, mais attention le visionnage n’est pas illimité, chaque film ne pouvant être regardé qu’une seule fois sur la plateforme du festival.
Le traditionnel marché professionnel quant à lui aura également droit à sa version en ligne aux dates annoncées.
Un festival sans fête
Etymologiquement, le mot festival vient du mot fête, mais il faudra hélas s’y résoudre, en 2021, la fête ne sera pas au rendez-vous dans la ville de Clermont. Le record des 170000 entrées de 2020 ne sera donc pas battu en physique tout du moins, car qui sait, peut-être que le déroulé online va permettre à plus de spectateurs au total de visionner la sélection. La problématique de la capacité d’accueil se trouve de facto et le festival peut s’ouvrir à des spectateurs résidant dans le monde entier, dont ceux qui ne peuvent, ou ne veulent, pas faire le déplacement traditionnel vers l’Auvergne. Le Covid impose finalement un test grandeur nature qu’il sera intéressant d’analyser.
En revanche, pour les conséquences économiques, il n’y aura pas de surprise. Hôtels, restaurants, foodtrucks, prestataires, commerces… seront tous privés du chiffre d’affaire généré par la tenue de la manifestation.
* Vente à partir du 20 janvier 2021 sur le site web du festival
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