Accueil » Culture » Du festival de Clermont jusqu’aux Césars
Je serai parmi les amandiers- Film Grand Huit.
Culture

Du festival de Clermont jusqu’aux Césars

Plusieurs films présentés à Clermont seront en lice pour obtenir une récompense lors de la 46e édition de la cérémonie des Césars qui se déroulera ce vendredi soir à l'Olympia en comité restreint.

« 2020. Jamais depuis sa création le cinéma n’aura été plongé dans une telle obscurité  »  C’est avec ces mots, empreints de gravité, que Marina Foïs introduit la bande-annonce de la grand messe 2021 des Césars, qui se déroulera ce vendredi à l’Olympia. Maîtresse de cérémonie, la comédienne a travaillé avec Blanche Gardin et Laurent Laffite à la préparation de cet événement très mondain, dont le président, cette année, sera Roschdy Zem. Quant à la partie musicale, elle sera dirigée par Benjamin Biolay qui a décidemment le vent en poupe. Marina Foïs, désireuse sans doute de faire souffler le chaud et le froid, conclut cette bande annonce par … une flatulence, tout en affirmant : « J’ai pété en marchant, comme un cheval… » Pour la délicatesse, on repassera. Quant au sens de l’humour, chacun appréciera.

Meilleur film de court-métrage

Marie Le Floc’h- photo Sauve Qui Peut le Court-Métrage/ Rémi Boissau.

La cérémonie des Césars, c’est un peu le milieu du cinéma qui se regarde le nombril. Mais, en cette période où la culture est en souffrance, comme d’autres secteurs d’ailleurs, ça n’est pas le moment d’en rajouter en matière de critique. Loin du microcosme parisien, de ses paillettes et robes de soirée, le Festival international du court-métrage de Clermont, qui a vécu cet hiver sa première édition 100% en ligne, ne sera pas tout à fait absent de cette cérémonie. Plusieurs films passés par Clermont se retrouvent en effet en sélection officielle, avec de réelles chances de décrocher une récompense. C’est le cas de Je serai parmi les amandiers de Marie Le Floc’h, en lice pour le « titre » de meilleur film de court-métrage. Le film, en compétition nationale en 2020 à Clermont, a, depuis, été projeté dans de nombreux festivals, de la Corée du sud à la Belgique. Même cas de figure pour Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui, dont l’histoire se déroule dans les montagnes du Haut-Atlas.

Le tremplin clermontois

Vincent Macaigne.

Pour sa part, L’heure de l’ours d’Agnès Patron, dont la musique a été composée par Pierre Oberkampf lors d’une résidence à la Chaise Dieu, est sélectionné parmi les films d’animation. Il était en compétition à Clermont l’année dernière. Dans la même catégorie, figurent L’odyssée de Choum de Julien Bisaro (sélectionné en jeune public en 2021), Bach-Hông d’Elsa Duhamel, réalisatrice qui a vu de nombreux court-métrages en lice à Clermont ou encore Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémi Chayé, l’auteur de l’affiche du 41e festival international. Quant à l’acteur, réalisateur, scénariste Vincent Macaigne, il est nommé dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret. Les festivaliers ont pu le voir dans huit court-métrages diffusés à Clermont. Une liste non exhaustive qui prouve combien le court-métrage constitue un tremplin et le rendez-vous hivernal clermontois un passage obligé.

La 46e cérémonie des Césars est diffusée ce vendredi 12 mars à 21h en clair sur Canal+. 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé