Depuis 1985, BBS Slama est un éditeur de logiciels utilisés par des bureaux d’études thermiques. L’entreprise clermontoise accompagne ses clients dans le secteur du calcul de la consommation des bâtiments. La société, fondée il y a 34 ans par deux frères, Bernard et Bruno Slama, est aujourd’hui dirigée par Lisa Slama, la fille de Bruno. Cette dernière affirme : “En 34 ans, les problématiques ont beaucoup changé. On travaillait à l’époque avec des disquettes. Toutefois, une chose est restée intacte : l’état d’esprit”. Actuellement l’entreprise compte 20 salariés, parmi lesquels de nombreux développeurs et ingénieurs. Vinci et Eiffage comptent parmi ses principaux clients. BBS Slama a réussi à s’imposer sur le marché français pour devenir une véritable référence.
Un projet inventif
L’entreprise vient d’être lauréate du Concours d’Innovation, une initiative orchestrée par le gouvernement et financée via le Grand Plan d’Investissement. Ainsi, la PME auvergnate décroche le soutien de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie) pour le projet BEE (BIM, Energie et Environnement). Lise Slama explique : “Le BIM consiste à créer un seul fichier pour modéliser le bâtiment, sur lequel travaillent tous les métiers du bâtiment. Nous développons des outils pour lever les obstacles habituellement rencontrés”.
1,6 million de chiffre d’affaires
Lauréate du concours, BBS Slama se voit accorder une subvention de 300 000 euros. Elle est le seul éditeur de logiciel à avoir été récompensé lors de ce concours. La gérante poursuit : “Avec cette innovation, le travail de vérification ne se fait plus à la main. Nous créons des outils d’analyse pour travailler sur les maquettes de l’architecte et ainsi automatiser la détection des informations. Sur le plan environnemental, cela répond à une nouvelle exigence de l’Etat dans la loi de 2020. On ne va plus encourager les bâtiments polluants à la construction et à l’utilisation”. Grâce à cette subvention, l’entreprise envisage de recruter deux ingénieurs cette année. En 2017, la PME auvergnate affichait un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros.
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