Lors du dernier Conseil métropolitain, les élus de Clermont Auvergne Métropole ont voté en faveur du budget principal 2024. D’un total de 479,25 millions d’euros consacrés au fonctionnement et aux investissements, il suit la ligne de la stratégie métropolitaine qui avait été définie en 2021 dans son PPI, Plan Pluriannuelle d’Investissements. La partie budgétaire dévolue aux dépenses réelles de fonctionnement de la Métropole représente 203,95 millions d’euros, alors que celle réservée aux investissements s’élève à 275,30 millions.
Un budget qui finance les grands projets
Sur les 275,30 millions d’investissement, près de 192 sont fléchés vers les dépenses d’équipement et participations financières aux grands sujets que sont l’écologie et la résilience, la proximité et la solidarité. Parmi les investissements conséquents, 89,88 millions sont consacrés à l’espace public et aux mobilités. Cela concerne des opérations d’entretien ou d’aménagements comme la place des Carmes, le viaduc Saint-Jacques, le Pont de Cournon récemment rénové, l’avenue du Mont-Dore à Ceyrat ou encore le sentier vert à Lempdes.
48,17 millions permettent la mise en œuvre du projet InspiRe, alors que près de 5 millions sont consacrés au schéma cyclable. 11,51 millions sont dédiés aux dynamiques économiques et à l’emploi quand le sport dispose d’une enveloppe de 22,97 millions d’euros. Enfin, celle de la culture bénéficiera de 36,7 millions consacrés notamment à la bibliothèque métropolitaine de l’Hôtel-Dieu, au centre de conservation des musées et à l’aménagement de la salle des ex-voto du musée Bargoin.
Bientôt la « faillite » selon l’opposition
L’opposition qui traditionnellement aime bien employer des formules à l’emporte pièce évoque à propos de ce budget des « dérapages financiers avant faillite ». Elle pointe un recours trop important à l’emprunt conduisant à un surendettement et critique deux dossiers particuliers : l’extension du stade Montpied dont la facture est estimée à 64 millions d’euros alors que le club est en voie de relégation et la requalification « pharaonique » de l’Hôtel-Dieu en médiathèque qui aurait, toujours selon l’opposition, perdu de sa « résonnance » avec la pari manqué de Capitale Européenne de la Culture.
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