Dans une récente chronique de 7 Jours à Clermont, Yves Meunier dévoilait les espoirs de la pétanque et des sports boules, en général, d’intégrer le calendrier olympique lors des Jeux 2024 à Paris. Il n’en sera rien… Beaucoup d’énergie et de travail ont été déployés par la Fédération Française de Pétanque Jeu Provençal. Pour rien…
La break-dance fait polémique
En effet, le Comité d’organisation des J.O de Paris (COJO) a annoncé ce matin les quatre disciplines additionnelles retenues pour 2024. L’arrivée de l’escalade, du surf et du skateboard étaient relativement prévisibles. Celle du breakdance suscite davantage de réserves et de commentaires. Par exemple, ceux de Jean-Pierre Guiraud, président adjoint de la Fédération Française de billard (discipline candidate à son inscription) qui déclarait au quotidien L’Equipe : « j’accepterais que l’on perde contre le squash mais contre la break dance, c’est hallucinant. » Hallucinant et… désormais halluciné.
Issue de la culture hip-hop et des cultures urbaines en général, la break-dance peut-elle être considérée comme un sport ? Ou bien comme une discipline artistique? Soucieux de coller à l’air du temps, les membres du COJO ne se sont peut-être pas posés la question. La break-dance, il est vrai, avait marqué des points lors des derniers Jeux de la Jeunesse, organisés à Buenos Aires.
Des candidats malheureux
Parmi les recalés, le ski nautique, dont la candidature était pourtant défendue par l’emblématique ancien champion Patrice Martin (aujourd’hui président de la fédération) et encore le squash, le billard et sa discipline phare, le snooker. Sans oublier, donc, la pétanque dont le caractère international reste tout de même très relatif. Pour eux tous, il s’agit en tous cas d’une vive déception sinon d’un camouflet.
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