Il a 14 ans, rentre cette semaine en 3ème dans un collège à Gerzat, et il est membre du collectif Supreme Legacy. Lucky, de son vrai nom Lucas Pereira Freitas est, depuis le week-end dernier, le premier champion de France de break-dance. Après de nombreuses années underground avec un Championnat de France autoproclamé, cette spectaculaire discipline possède désormais, ses compétitions officielles, organisées par la FFD, Fédération Française de Danse. Elle a même fait récemment ses débuts olympiques à Tokyo.
Début à l’âge de 6 ans
Lucky avait 5 ans et demi lorsque son entraîneur l’a repéré à l’Amicale de danse de Gerzat. Mickaël Pecaud, qui est aussi le directeur artistique du collectif clermontois Supreme Legacy a commencé par l’encadrer avant de l’intégrer dans des groupes de breakers plus âgés que lui. Atteindre le niveau champion de France nécessite évidemment beaucoup de travail malgré un talent naturel. Aujourd’hui Lucky s’entraîne trois fois par semaine lors de séances qui durent entre deux et trois heures. Cette pugnacité lui permet d’être, depuis plusieurs années déjà, dans le top 3 des meilleurs danseurs de sa catégorie d’âge et l’a conduit vers la victoire lors de battles à l’étranger et sur des compétitions de haut niveau. Avant même qu’il ne parte vers Aix en Provence, Mickaël Pacaud avait le pressentiment qu’il allait décrocher le titre. Avec cette médaille autour du cou, Lucas qui est membre de l’équipe de France, commence à regarder en direction des J.O. de Paris en 2024, même si pour l’instant l’inconnu demeure sur l’organisation des phases de sélection.
A propos de Supreme Legacy
Fondé en 2013 et basé à Clermont, Supreme Legacy, «Héritage suprême » est un collectif hommage à la culture Hip-Hop. Son objectif est de promouvoir cette culture qui regroupe la danse, la musique avec ses DJ et ses MC, Maîtres de Cérémonies et aussi le graff. En 2016, l’association support du collectif a créé sa propre école afin de transmettre le précieux héritage aux générations futures, la Supreme Legacy School. Tout au long de l’année, l’école dispense des cours et organise des stages ponctuels dans différentes structures socio-culturelles. A ce jour 2000 « élèves » ont été formés dans les différentes disciplines que sont la danse, l’écriture, le beatbox, le Djing et le Graffiti. De leur côté les danseur participent à de nombreuses battles et possède un nombre conséquent de victoires. Lucky a bien évidemment contribué à la moisson.
Regarder le clip Sweet an Cool de Païaka avec Lucky :
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