Il a travaillé dans une plantation de canne à sucre avant de remporter un concours musical pour jeunes talents. Le Jamaïcain Max Romeo, de son vrai nom Maxwell Livingston Smith, fait partie intégrante de la grande légende du reggae. Installé à Kingston, l’artiste a toujours assumé des choix déterminés par ses convictions. Dans les années 70, il fut proche du PNP (Parti National du Peuple) avant de déchanter, une fois le parti au pouvoir. En 1975, il enregistre l’album The Revelation Time auquel participent le Now Generation Band ainsi que des membres des Wailers et de Soul Syndicate. Inspiré par la pensée rastafari, il est considéré comme le premier album-concept réalisé par un musicien jamaïcain.
De retour en studio
Max Romeo a gratifié la postérité d’un opus mirifique, le colossal War inna Babylon engendré par le génie d’un Lee Perry possédé. Après plusieurs années d’absence, il revient en studio en 2016 pour enregistrer Worlds from the brave. L’opus allie la plume réputée de l’artiste à des instrumentales minutieuses dans des morceaux qui abordent des sujets contemporains, propres à la société jamaïcaine, et des thématiques plus générales.
De père en fils
Les Gladiators, pour leur part, sont issus d’un quartier de Kingston. Le trio légendaire a multiplié les albums, les single, les maxis, depuis le tout premier titre Hello Carol, sorti en décembre 1968. Aujourd’hui emmenée par Al Griffiths (le fils d’Albert Griffiths, l’un des fondateurs du groupe), la formation conserve l’esprit originel reggae roots et le sens inné de la rythmique. En 2019, les Gladiators ont sorti Roots Legacy, un disque qui continue à entretenir la flamme…
Mardi 29 octobre à 20h30 à la Coopérative de Mai (grande salle).
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