A quelques jours du festival Europavox, célébrant les cultures européennes, qui marquera la fin du mois de juin, la Coopérative de Mai se met à l’heure africaine pour deux soirées, mettant en exergue des talents d’aujourd’hui, venus du Congo et du Bénin.
Un groove « naturel » et contagieux
C’est vers Kinshasa que Kokoko! (à ne pas confondre avec Korokoko, venu le mois dernier à la Coopé) nous entraînera, vendredi 7 juin. Ce collectif de musiciens et de plasticiens s’est révélé dans les clubs de la capitale congolaise, en distillant un improbable mélange de house, techno, afro-funk et de musique concrète, mené tambour battant par le performer Makara Bianco. Le tout réalisé sous le signe de la débrouillardise et de l’ingéniosité lorsqu’il s’agit de transformer une machine à écrire en boîte à rythmes, un grille-pain et des casseroles en batterie, un volant de voiture en harpe, ou quelques centimètres de fil de fer en guitare… A la fois spectaculaire et efficace ! Produit et mixé par Débruit, producteur voyageur français, le groove brut de Kokoko!, réalisé sans technologie, ni ordinateur, est plein de vitamines et indéniablement contagieux.
La nouvelle étoile du Bénin
A l’occasion de ce week-end 100 % africain, l’association Afro Event 63 a promis de rhabiller la Coopérative de Mai des pieds à la tête… C’est elle qui organise le concert de Fanicko, samedi 8 juin. Le jeune Béninois, né à Cotonou, vient de passer le million de vues sur Youtube. Faut pas m’embrouiller, titre poids lourd, tourné à Abidjan, sur fond de sable blanc et de mer turquoise, lui a ouvert les portes du label Blue Diamond, avec à la clé, un nouvel album à venir. La nouvelle étoile de la musique urbaine au Bénin s’apprête désormais à conquérir l’Europe.
Kokoko! vendredi 7 juin à 20h30 ; Fanicko, samedi 8 juin à 20h30 à la Coopérative de Mai.
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