Pour une partie de la droite française, Nicolas Sarkozy reste une figure populaire et emblématique. D’une certaine façon, son image demeure plus forte que son bilan. Selon eux, son échec aux présidentielles de 2012 face à François Hollande tiendrait davantage d’un malentendu que des conséquences d’un quinquennat décevant. Quant à son implication dans de nombreux dossiers judiciaires, elle serait due avant tout à l’acharnement de juges qui l’avaient d’ailleurs honteusement épinglé sur leur « mur des cons ».
Au-delà des apparences
Sarkozy le dur ; l’intraitable ; le dynamique ; l’homme à poigne, celui du karcher ; un politicien farouche parvenu à l’Elysée en 2007 comme un anti-Chirac, ce président qu’il traita un jour de « roi fainéant ». Ce en quoi il n’avait sans doute pas tout à fait tort. Bref, l’ancien maire de Neuilly, enfant prodige du RPR, arrivé aux affaires pour remettre de l’ordre, incarnait une droite qui s’assumait, aux antipodes d’une « sociale démocratie » molle. Ses cinq années de « règne », certes impactées par la crise financière mondiale de 2008, n’ont pourtant pas confirmé sa réputation. Comme s’il y avait eu tromperie sur la marchandise.
En cooptant Emmanuel Macron (dont on sait qu’il est proche), Nicolas Sarkozy a- en quelque sorte- avoué sa vraie nature : plus mondialiste que souverainiste, plus centriste que fermement à droite, proche des milieux financiers assurément. Et c’est assez logiquement qu’il adoube aujourd’hui Gérald Darmanin, l’actuel ministre de l’intérieur, en qui il voit « l’un des quarantenaires les plus prometteurs ». « Saura-t-il franchir une autre étape, voire celle qui mène à la Présidence de la République ? Je lui souhaite » écrit-il dans son nouveau livre Le temps des combats, publié la semaine dernière chez Fayard. Un soutien non dissimulé qui sème le trouble au sein de son ancien camp.
Ne pas disparaître
S’il fréquente encore assidûment les tribunaux, l’ancien chef de l’Etat, condamné en mai à trois ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des écoutes, n’en dédaigne pas pour autant les librairies. Et si assurément, il ne possède pas le talent littéraire de certains de ses prédécesseurs à l’Elysée, il entend encore peser, à sa façon, dans le débat public. Décidemment, on ne se refait pas.
SARKO un felon ! pire que poutine
avec sa bande tous à la case Prison
je suis d accord!!
arrêtez de célébrer Sarko!!non beaucoup de gens le détestent..comme moi!! de plus en soutenant Darmanin , c est la cerise sur le gâteau!!