Selon le New York Times: « La langue qui rapproche leurs différences n’est cependant pas un mélange de danse classique et de breaking. C’est un aboutissement du hip-hop. » Sébastien Ramirez, danseur français d’origine espagnole, rencontre Honji Wang, danseuse née à Francfort. Monchichi est le premier fruit de cette rencontre chorégraphique sur fond de mondes mélangés, d’horizons étendus, de langues et de cultures diverses qui, bien-sûr, se chevauchent.
Des mondes mélangés

Le duo ainsi constitué, inventif et talentueux, inspiré par le hip hop mais imprégné d’autres courants artistiques, appartient à une nouvelle génération d’artistes, mobile et inter-culturelle. Si la danse est leur langage naturel, physique, les mots le sont également dans la grande tradition du Tanztheater.
Mobile et inter-culturelle
La pièce fondatrice du duo Wang-Ramirez dresse le portrait d’une nouvelle génération urbaine, mobile et interculturelle. On y choisit son langage artistique aussi librement que son partenaire de vie, peu importe s’il parle une langue étrangère… ou plusieurs. Dans Monchichi, les querelles de ménage succèdent aux duos amoureux. Plein d’humour et d’autodérision, cet auto-portrait conjoint témoigne de la vie au quotidien, avec humour et poésie, virtuosité et inventivité. Dans un croisement permanent entre féminin et masculin, Honji amène la souplesse, la grâce et la musicalité d’un héritage asiatique, Sébastien, la vivacité méditerranéenne. Dans une parfaite osmose…
Lundi 14 et mardi 15 mai à 20h30 à la Maison de la Culture, salle Jean-Cocteau à Clermont. www.lacomediedeclermont.com
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