L’exposition de nomme Premières impressions – Homo duplicator. Présentée au sein du Musée de la Céramique elle réunit une saisissante collection de plus de 200 objets qui partagent le fait d’avoir été dupliqués en série. Le visiteur est invité à une visite sans frontière chronologique ou géographique, qui le conduira de l’antique Mésopotamie à l’Océanie.
L’argile et la pierre comme premiers supports
Les artisans ont toujours sculpté, des images, des motifs, ou de scènes mythologiques dans le but de les reproduire. L’argile et la pierre ont été les premiers supports de leurs outils et de leurs créations. Ensuite, bois et métal ont permis une diversification des techniques et des méthodes, permettant la création de modes de duplication d’objets, de textes ou d’ images à plus grande échelle, répondant ainsi à un besoin de diffusion auprès du plus grand nombre. l’ »Homo duplicator » a même finit par trouver certain plaisir à reproduire des images et des objets dans de nombreux domaines du quotidien, de la religion à l’alimentation. Les techniques sont nombreuses de la céramique jusqu’à l’impression en 3D.
Reproduire ad vitam æternam

Les ateliers de Lezoux se sont faits remarquer dès les IIe et IIIe siècles en exportant une importante quantité de vaisselle dans tout l’Empire, les pièces étant décorées selon les codes romains. Les productions qui représentent une sorte d’art de la série ont, cependant, été souvent qualifiées «d’art industriel». En déroulant le fil des comparaisons à partir des poinçons-matrices utilisés par les potiers gallo-romains de Lezoux, et en faisant toutes sortes de détours, notamment par l’Asie, l’exposition interroge sur l’apparition de l’imprimerie, et pose la question de la pertinence de la distinction entre impression des images ou des écritures et fabrication d’objets en trois dimensions .
Exposition Premières impressions – Homo duplicator
Jusqu’au 3 octobre 2021
Musée départemental de la Céramique – Lezoux(63)
Pass sanitaire obligatoire depuis le 6 août 2021
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