Le plat pays est le sien. Elle y a découvert le dessin tôt, à Bruges, la capitale de la Flandre Occidentale, une vocation qui ne l’a jamais quittée. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, Soizic est arrivée à Paris où elle vit aujourd’hui. Geek, gameuse, entichée de cinéma « horrifique », cela fait beaucoup de passion. Surtout quand on a le dessin chevillé au corps. « J’ai d’abord commencé par m’intéresser à l’humain, ensuite à l’érotisme, puis au(x) plaisir(s) et depuis peu j’aime aborder les jeux parfois insolites ou méconnus qui en découlent. Je n’ai aucun préjugé sur ce qui est pratiqué entre adultes consentants et encore moins de tabous » explique-t-elle.
Le clair sur papier sombre
Sa technique de prédilection est le clair sur papier sombre, que ce soit au crayon, à l’encre, à la gouache ou encore à l’acrylique. « Jeux de lumières, de non-dits, de nus peu dévoilés, j’aime laisser la place au vide dans mes dessins. Cela laisse une place, j’espère, à l’imagination de compléter ce que je ne montre pas. Ou à peine… » indique-t-elle. Soizic réalise ses œuvres en travaillant d’après photo ou encore en sessions personnelles avec ses modèles. Et elle avoue : « je ne me prend que très rarement au sérieux, contrairement aux sujets que j’aborde dans mes œuvres. »
Exposition du 2 janvier au 15 février à la galerie Volcanic’Arts, 3 place du Terrail à Clermont (ouverte du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h).
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