La modernité des œuvres de Fabien Verschaere saute aux yeux. Pourtant, son inspiration est nourrie de références historiques et culturelles, dont les empreintes- à bien y regarder- se révèlent perceptibles. Dessins, aquarelles, peintures monumentales, tableaux inspirés de graffitis, tous sont marqués par cette fascinante dualité.
Durant son enfance, Fabien Verschaere a effectué de nombreux séjours à l’hôpital. Dès lors, le dessin devient comme une thérapie, un besoin vital, une source inépuisable d’échappées, également alimentée par la lecture de contes et d’histoires fantastiques. Il considère l’enfance comme le laboratoire de la vie et il n’aura de cesse de raconter des histoires. Inlassablement…
Le foisonnement de l’imaginaire
L’univers artistique de Fabien Verschaere est ainsi peuplé de créatures hybrides, monstres et chimères, toutes issues de son imagination débridée. De drôles de personnages qui créent une mythologie personnelle, singulière, perpétuellement en mouvements, à la fois effrayante et séduisante, terrifiante et indéniablement optimiste. Le beau et le répulsif, la mort et la vie, l’angoisse et le jeu se conjuguent plus qu’ils ne s’affrontent au fil d’une œuvre foisonnante et intime.
Désormais incontournable
En une quinzaine d’années, Fabien Verschaere, né à Paris en 1975, est devenu une figure incontournable de la scène artistique. Depuis son diplôme à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et aux Beaux-Arts de Nantes, d’importantes expositions monographiques lui ont été consacrées : Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne, Musée d’art contemporain de Lyon, Palais de Tokyo, Musée national de Kinshasa. Après avoir exposé récemment son travail au Ilmin Museum of Art de Séoul, il investira pour la première fois les murs de la galerie Claire Gastaud à partir du 19 septembre. Une exposition très attendue, peuplée de personnages imaginaires et énigmatiques aux confins du fantastique. Tout un monde onirique : le monde étrange de Fabien Verschaere dans lequel pénétrer constitue une expérience.
Du 19 septembre au 31 octobre à la Galerie Claire-Gastaud, rue du Terrail à Clermont.
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