Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Lorsque l’on gravite un peu dans le monde musical auvergnat on ne peut s’empêcher de se remémorer ce vers de Lamartine en tentant de se faire à l’idée de la disparition de Christophe Pie. On le savait luttant depuis quelques mois contre ce que l’on nomme pudiquement une longue maladie pour ne pas avoir à prononcer l’horrible mot de « cancer », mais tout le monde avait espoir d’une rémission ou, tout du moins, d’un retard de l’échéance qui le priverait de sa vie de saltimbanque. Pilier du rock auvergnat depuis sa jeunesse, Christophe Pie, batteur, auteur-compositeur-interprète a participé à de nombreux projets musicaux. On retiendra son implication au sein de Rogojine mais aussi ses emblématiques collaborations avec Christophe Adam, Didier Lamaze (Night & Day), Alexandre Rochon (Delano Orchestra) et Jean-Louis Murat dont il fut très proche. En dehors de la musique Christophe Pie vouait une adoration sans limite au Lac Servières qu’il évoquait ainsi dans Le Cahier Bleu livre d’Alexandre Rochon et Emilie Fernandez :
« Comme je l’aime, loin des regards dans son écrin de résine, baigné au fil des saisons, d’or, de rouille ou de coton, habité de mille secrets qui m’ont de loin précédé… »
Tu es parti mon cher Christophe ,tu emmène avec toi mes 17 ans , les premières répétition de batterie dans la cave de tes parents ,de nous 5 tu était déjà le plus musico de tous. Notre rencontre à Lille des lustres plus tard lors de ta première partie de Jean louis. ,Je t’ai reconnu par ta démarche. Tu nous avez pas oublié quel était le plaisir de se retrouver. Repose en paix https://youtu.be/r-MXwVqqPLI