Le parc d’attraction sur les volcans et les phénomènes naturels en Europe n’a globalement pas souffert des aléas de la météo cet été, la canicule n’ayant pas refroidi les visiteurs qui ont été toujours plus nombreux. La fréquentation s’affiche en hausse de 3 %. « Nous avons accueilli 325 862 visiteurs mais la fréquentation aurait pu être bien meilleure si nous n’avions pas été victimes d’une attaque informatique qui nous a bloqué pendant trois semaines notre site de ventes. Nous étions à plus 7,5 % de fréquentation avant cet événement » précise Grégory Mouilleseaux, directeur de Vulcania.

Une fréquentation en hausse qui s’explique par la volonté du parc de loisirs d’étoffer son offre d’animations. Pour ne pas être à la traîne, les parcs de loisirs doivent sans cesse se renouveler. Cette année, Vulcania a proposé de revivre l’épopée de l’astronaute Thomas Pesquet sur écran géant et le spectacle Volca Drones.
De nouveaux espaces
De 2020 à 2022, Vulcania va créer trois univers thématiques : le volcanisme, les phénomènes naturels (tornades, tsunamis) et l’exploration spatiale. Le parc va investir 37 millions d’euros pour la construction de ces nouveaux espaces. Les premiers à voir le jour en 2021 seront un coaster (grand huit) simulant des séismes, intégré dans le paysage pour ne pas dénaturer ni le site, ni les volcans inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco et un espace de restauration-vente à emporter où le parc proposera des repas confectionnés à partir de produits du terroir.
Le plus grand planétarium de France
En 2021, deux autres projets vont sortir de terre en 2022 : un planétarium et un complexe hôtelier. Le planétarium sera le plus grand de France avec la dernière technologie en terme de réception d’image et de son. Il sera conçu par l’étoile montante de l’univers des planétariums, RSA Cosmos à Sorbiers dans la Loire.
Vulcania souhaite aussi surfer sur le parc comme destination. 8 visiteurs sur 10 qui viennent à Vulcania ne sont pas Auvergnats. Le parc aimerait les inciter à rester deux jours sur le parc, en proposant un hébergement. Pour ce faire, elle va mettre en oeuvre un « camp de base et d’exploration », en fait des lodges comprenant entre 160 et 200 lits. « Aujourd’hui, le parc travaille avec une soixantaine d’hébergeurs. 24 000 nuitées ont été achetées, en progression de 10 % en 2019. A terme, nous aimerions atteindre 40 000 nuitées » précise Grégory Mouilleseaux. D’ici 2031, Vulcania espère atteindre les 500 000 entrées par an.

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