Le but de cette manifestation initié par la Mohsen Gallery est de faire un focus sur l’art numérique en Iran en offrant aux passionnés et aux chercheurs de ce domaine des conditions de réflexion sérieuses et indépendantes. Au centre des débats l’acquisition d’expérience dans l’art numérique par les artistes iraniens dont les faibles moyens financiers représentent un véritable frein à l’acquisition d’outils et d’équipements pour évoluer dans ce domaine artistique dont la nature reste encore non commerciale.
De l’expertise dans l’art numérique, le festival clermontois Vidéoformes en a engrangé depuis plus de 30 ans au point d’être reconnu aujourd’hui comme manifestation référence. Sa présence à Téhéran est donc toute légitime. En association avec Espace Croisé, centre d’art contemporain à Roubaix, le festival clermontois a pu créer le Label (2=3) destiné à promouvoir de jeunes talents. Ainsi Véronique Rizzo, Julie Chaffort, Isabelle Dehay et Golnaz Behrouznia sont les artistes qui exposeront leur travail au TADAEX 2017, après avoir bénéficié d’une résidence en terre auvergnate.
Au total, le travail de 8 artistes sera présenté par Vidéoformes et Espace Croisé du 1er au 5 décembre dans les galeries Moshen et Ariana. Le public pourra aussi découvrir un panorama international d’œuvres de l’iranien Armin Zoghi, de l’italienne Guiliana Cuneaz, et des français Alain Escalle et Anne-Sophie Emard.
A noter également le dimanche 3 décembre une performance visuelle et sonore irano-française présentée par Golnaz Behrouznia et François Donato.
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