L’histoire de La Route des villes d’Eaux remonte à 1998. La structure, association intercommunale regroupant 18 villes d’eaux réparties sur 4 régions et 9 départements, est née de la volonté de la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale, une administration française chargée entre 1963 et 2014 de « préparer les orientations et de mettre en œuvre la politique nationale d’aménagement et de développement du territoire ». La DATAR souhaitait à l’époque, faire émerger une filière touristique propre aux villes d’eaux dont l’âge d’or appartenait à un lointain passé mais qui conservaient un riche patrimoine et un savoir-faire indéniable dans le bien-être.
Des actions pour renforcer l’attractivité touristique
Depuis sa création, l’association s’est employée à faire évoluer l’image des villes thermales, souvent considérées comme de simples destinations à cadre thérapeutique, en révélant leurs attraits touristiques. En s’appuyant sur le patrimoine architectural et le développement de la filière du bien-être corporel, La Route des Villes d’Eaux est aujourd’hui au cœur de produits touristiques de près de 200 séjours commercialisés par une quarantaine de voyagistes hexagonaux. En parallèle l’association accompagne les communes adhérentes dans la création ou l’évolution des centres de bien-être et initie des projets de valorisation par les biais d’actions culturelles et de campagne de communication inscrites dans la modernité. L’une des actions les plus connue est sans doute le programme « Les accros du peignoirs » un mouvement qui vise à transformer le thermalisme en mode de vie.
Du nord au sud du Massif central
La route des villes d’eau du Massif central « serpente » du nord au sud, de la Bourgogne jusqu’à l’Occitanie. Dans la listes des 18 villes adhérentes, Vichy, Châtel-Guyon, Royat, Le Mont Dore et La Bourboule sont également membres d’EHTTA (L’Association européenne des villes thermales historiques qui compte 50 villes européennes) grâce à leur exceptionnelle richesse patrimoniale. Pour autant, les stations plus petites comme, par exemple, Néris-les-Bains, Bourbon-Lancy, La Bourboule ou Vals-les-bains méritent le détour autant pour leurs propositions thermales que leur situation géographique. (Lire aussi notre article : Dans la cour des grands : Vichy intègre le patrimoine mondial de l’Unesco)
Une nouvelle équipe et un nouveau président
Lors de l’assemblée générale élective qui s’est tenue mi-octobre, La Route des Villes d’Eaux du Massif central a renouvelé son bureau et élu son nouveau président à l’unanimité, Sébastien Dubourg. Agé de 44 ans, ce natif du Mont-Dore, dont il est le maire depuis les dernières élections, connaît parfaitement bien les problématiques liées aux territoires et au tourisme. Après avoir été moniteur de ski en Auvergne, il est parti travailler 10 années dans les Alpes avant de revenir au Mont-Dore pour y exploiter un hôtel-restaurant qui accueille autant les touristes que les curistes. L’équipe qui l’entoure compte en son sein, Delphine Lingemann, adjointe au maire de Royat et Séverine Bertin, adjointe au maire de Bourbon-l’Archambault, toutes deux vice-présidentes.
La nouvelle équipe et son président, entend inscrire ses actions dans la continuité en poursuivant le long travail de changement d’image afin de booster les retombées commerciales.
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