Si le cinéma de court-métrage est universel, il a, évidemment à Clermont, une caisse de résonance particulière à travers le festival, créé en février 1978 (d’abord sous la forme d’une semaine du cinéma de court-métrage) par une poignée d’étudiants idéalistes et cinéphiles : Antoine Lopez, Jean- Luc Mathion, Roger Gonin, Georges Bollon, Christian Guinot, Christian Denier et Jacques Curtil. On sait ce qu’il est devenu…
Un format d’expérimentation et de liberté
C’est avec le court-métrage que le cinéma est né à la toute fin du XIXe siècle. Par la suite, le format court demeurera un véritable creuset pour les réalisateurs, un espace d’expérimentations et d’initiations, comme un laboratoire ou un terrain d’exploration, qui nourrira et inspirera le court-métrage. Dans un ouvrage qui vient tout juste de paraître aux « Presses Universitaires Blaise-Pascal », Gilles Berger, enseignant en arts plastiques et professeur en études cinématographiques à l’Université Clermont Auvergne (il fait aussi partie du Comité de sélection du Festival International du Court-métrage de Clermont) revient sur l’histoire du cinéma court de 1895 à nos jours. « Au sens figuré et dans le monde entier, l’histoire du court-métrage ne peut en aucune manière être séparée de celle du cinéma en général, tant du point de vue de ses ambitions que de celui de ses réussites marquantes » estime l’auteur. Après avoir traversé plus d’un siècle, le court-métrage demeure un format contemporain, à la fois spécifique et appartenant pleinement au 7ème art. Selon Gilles Berger, il est devenu le lieu d’une expression plus libre car moins soumise au diktat de l’industrie.
Les ouvrages des Presses Universitaires Blaises-Pascal sont disponibles en librairie (en rayon… lorsque les magasins sont ouverts ou sur commande), sur le comptoir des Presses d’universités www.lcdpu.fr et sur les principaux sites de vente en ligne ou encore auprès de FMSH Diffusion, 18-20 rue Robert-Schuman CS 94220 Charenton-le-Pont.
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