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Future zone maraîchère / photo ville de Beaumont
Photo ville de Beaumont
Environnement

Où en est la future zone maraîchère beaumontoise ?

Annoncé en septembre dernier, le projet de création d'une zone maraîchère à Beaumont est en train de prendre forme. La phase nettoyage et préparation du site vient de débuter.

En septembre dernier la ville de Beaumont et l’association Landestini, créée par Fanny Agostini et son mari, avaient signé  une convention de partenariat  afin créer une zone de production maraîchère dans la zone dite de « La Ronzière » (lire notre article du 17/09/2021). Le projet vient d’entrer dans sa phase active avec le lancement des travaux de défrichage, un « grand nettoyage » de la zone indispensable pour la mise en culture. Le projet est d’envergure puisque Beaumont possède déjà 1,7 hectare de terrain sur le secteur et procède actuellement à de nouvelles acquisitions foncières.

Nettoyage respectueux

Future zone maraîchère 2 / photo ville de BeaumontLes premiers travaux qui vont durer un bon mois, ont été confiés à un chantier d’insertion, Job’chantiers, branche du groupe Job’agglo. Jusqu’à 6 personnes travaillent sur 12 parcelle pour une surface de 8000 m². Au programme quotidien, nettoyage et défrichage afin de pouvoir avoir une idée plus claire des aménagements futurs. Certains arbres sont conservés, y compris des arbres morts qui servent de refuge aux oiseaux et aux insectes. Les arbres, arbustes et buissons coupés sont quant à eux, transformés en broyat destiné aux  futures cutures. Les haies qui limitent les parcelles sont également conservées dans le but de protéger du vent les futurs fruits et légumes.

Un projet à dimension écologique dans le sens le plus large

Théo Valentin, membre de l’association Landestini, et futur exploitant de la zone maraichère, annonce que  les engagements pris à l’automne par Henri Landes seront tenus . «A terme, la ferme urbaine de Beaumont produira des légumes et des fruits en agriculture biologique, avec des principes de permaculture et d’agroécologie» avait-il expliqué lors de la signature de la convention. De leur côté les élus en charge du projet rappellent la dimension à la fois «éco-logique», alimentaire, éducative et sociale du projet. La future production doit permettre d’alimenter les cantines des deux groupes scolaires ainsi que les bénéficiaires du C.C.A.S. en légumes frais et fruits de saison. A terme des chantiers d’insertion et de formation aux techniques de maraichage sont envisagés alors que l’association a déjà lancé le volet éducatif avec des interventions régulières dans les écoles de la ville.

 

 

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