La Loi d’Orientation des Mobilités de 2019 impose aux entreprises de plus de 50 salariés sur un même site d’inclure un volet mobilité dans leurs négociations salariales avec les partenaires sociaux, et à défaut d’élaborer un Plan de Mobilité Employeur. C’est dans ce cadre que le préfet du Puy-de-Dôme a souhaité engager, début 2020, une démarche globale portant sur les quatre principaux sites multi-occupants de l’agglomération Clermontoise (la Préfecture, la Cité administrative, le site de Léo Lagrange et le site de Marmilhat) regroupant plus d’une dizaine d’administrations et près de 1 500 agents. La démarche a franchi une nouvelle étape avec la signature d’une convention, valable pour trois ans, entre le préfet, Philippe Chopin, et François Rage, le président du Syndicat Mixte des Transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC-AC).
Des modes alternatifs
Le SMTC, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité, va appuyer les services de l’Etat dans la mise en œuvre du plan d’actions du PdME et les accompagner dans leurs démarches pour développer l’usage de modes alternatifs à la voiture individuelle notamment en faisant bénéficier aux agents de réductions sur les offres de services proposées par le SMTC-AC. En contrepartie, les services de l’État s’engagent entre autres à faciliter le covoiturage, aménager des abris vélos, communiquer sur la mobilité durable… Le PdME est censé constituer un levier important dans la lutte contre le changement climatique en visant à limiter l’usage de la voiture personnelle et ainsi réduire les émissions des Gaz à Effet de Serre (GES). L’outil doit aussi apporte aux agents une offre de mobilité adaptée à leurs besoins et de les accompagner dans ces évolutions.
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