Il a la silhouette et le visage d’un jeune homme. A l’approche de la quarantaine, on est un homme jeune, sans aucun doute, surtout à notre époque. Mais Olivier Marguerit n’en est pas tout à fait à ses premières expériences musicales. Il a partagé la vie de groupes essentiels de la scène franco-pop, de Syd Matters à Mina Tindle, de Thousand à Chevalrex en passant par Halo Maud et désormais poursuit, seul, son bonhomme de chemin. Un torrent La boue, son premier album solo, a été (presque) unanimement salué, affirmant une vraie personnalité artistique. Et c’est fort naturellement que l’on attendait la suite, sous la forme d’un deuxième opus.
Des petites perles
Sorti dans les frimas de l’hiver, A Terre constitue déjà une confirmation. Et peut-être un peu mieux que cela. Pop? Peut-être, sans doute… En tous cas, l’album recèle des mélodies simples, lumineuses, délicates, faciles d’accès et intelligentes. Des petites perles que l’on se plaît à enfiler et qui ne risquent pas de vieillir de si tôt. La musicalité semble couler de source et l’harmonie vocale est au diapason.
Thousand, décalé et efficace
Dans ses chansons, Olivier Marguerit parle, tour à tour, de crise existentielle, de terre, de chute, de vertige, d’alcool. Des choses qui lui ressemblent, probablement, mais que tout un chacun peut partager. Cela tombe bien puisqu’il est désormais sur scène, à la rencontre directe du public. En première partie, Thousand, alias Stéphane Milochevitch, éternel outsider, artiste qui revendique son décalage avec le monde de la musique et affirme ses influences cinématographiques. De la pop folk imparable…
Mercredi 22 mai à 20h30 à la Coopérative de Mai (Petite Coopé). En première partie: Thousand.
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