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photo Valentin Uta.
Edito

La génération lumineuse

De retour au sommet, Roger Federer et Rafael Nadal ont archi-dominé la dernière saison de tennis. Et ils n'ont pas l'intention d'en rester là. Peut-être dès les Internationaux d'Australie?

D’un côté, 19 titres majeurs, des couronnes conquises tout au long d’une carrière qui s’étale sur deux décennies. De l’autre, 15 victoires dans les tournois du Grand Chelem, dont 10 sur la seule terre battue parisienne. Deux styles, deux personnalités mais aussi deux gentlemen du tennis que tout devrait opposer mais que la rivalité et la domination ont fini par rapprocher. L’élégance du Suisse n’a d’égale que la combativité explosive de l’Espagnol. En commun, ils possèdent le talent et la virtuosité, un caractère impitoyable sur le terrain conjugué à une forme d’humilité et de respect pour leurs adversaires.

Duo ou trio ?

Le plus remarquable reste peut-être qu’en dépit de cette omniprésence dans les palmarès mondiaux, Federer et Nadal n’ont pas écrasé leur discipline. Malgré cette accumulation de titres, ils ont laissé une place prépondérante à d’autres champions : Novak Djokovic, par exemple, lui-même  haut placé dans l’histoire de son sport et dont la suprématie en tant que numéro un mondial fut très marquée. Si bien qu’il conviendra sans doute de parler de trio lorsqu’on reviendra plus tard sur cette époque tennistique… Et que dire d’Andy Murray qui, lui aussi, s’est faufilé entre les monstres pour glaner quelques titres majeurs et deux couronnes olympiques ? Ou de Stanislas Wawrinka parfois intraitable jusqu’à prendre le dessus sur les meilleures raquettes lors des tournois les plus prisés du circuit ?

Une pâle relève

La suprématie de Nadal, de Federer ou de Djokovic, c’est encore l’histoire d’une génération lumineuse qui repousse les effets du temps et refuse de laisser la place aux impétrants. Et celle de successeurs potentiels qui ne sont pas tout à fait à la hauteur, d’une relève qui doit se contenter de miettes en espérant que son heure finira par survenir. Pas de chance, sans aucun doute, pour ces champions en herbe, en dur ou en terre battue que d’être « tombé » au plus mauvais moment. Les « vieux », décidément, ont la peau dure, la jambe souple et une motivation de jeunes loups.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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