Serait-il un éternel adolescent? A l’occasion de son quatrième album, Puceau, tout juste sorti dans les bacs (sous le label Dody), Julien Estival reste fidèle à son adolescence, à ses impressions, ses vertiges, ses désirs, ses frustrations, ses émotions, ses rencontres inassouvies. « C’est une époque où l’on est hyper-sensible, un peu en vrac. C’est aussi un moment de la vie qui construit. Il en reste toujours quelque chose. Dans le nouvel album, il y a des choses aigres douces, d’autres beaucoup plus drôles. On est souvent dans le second degré à fond » souligne-t-il. Puceau est aussi marqué par l’apparition spectaculaire des synthés et des boîtes à rythme, remplaçant les guitares sèches, « histoire de donner une coloration très années 80. En fait, c’est un clin d’œil à la culture pop qui m’a bercé. »
« Le plaisir, le côté physique, l’imprévu »
Sur la scène du Tremplin, à Beaumont, Julien Estival étrennera ainsi son disque, présentant, pour la circonstance son nouveau spectacle. « La scène, c’est vraiment la finalité. Je pourrais écrire des albums uniquement pour connaître ce plaisir, avec le côté physique, l’imprévu. La scène, c’est le spectacle vivant. Aucun concert ne se ressemble tout à fait » explique l’artiste, tout heureux de ce rendez-vous à Beaumont.
Mercredi 14 novembre à 18h30 au Tremplin, 4, Esplanade de Russi à Beaumont. Tél: 04-73-88-18-88.
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