Créé à l’initiative de groupe de presse Centre France en 1991 ce prix est doté de 6 105 euros, soit la hauteur du Puy-de-Dôme ajouté à la longueur du Fleuve Congo, une addition symbolique qui renvoie à l’œuvre de celui qui écrivit dans les années 50, près de 900 chroniques hebdomadaires pour le quotidien La Montagne. Après des auteurs comme Eric Laurrent, Jean-Paul Dubois, Olivia Rosenthal, Eric Chevilard pour ne citer qu’eux, c’est Jean Rolin qui vient d’être distingué pour Le Traquet kurde paru chez P.O.L.
Remarqué dans la rentrée littéraire de janvier, ce roman propose au lecteur de suivre un ornithologue du Puy-de-Dôme qui tente de comprendre comment le traquet kurde, une espèce jamais vue en France, est arrivé dans sa région, en se lançant sur les traces de l’oiseau en particulier dans les montagnes du nord de l’Irak. L’auteur qui est passionné d’oiseaux depuis son plus jeune âge, s’est appuyé sur l’histoire vraie d’un oiseau observé au sommet du Puy de Dôme alors qu’il n’aurait jamais du se retrouver là. La suite est une enquête romanesque exaltante.

Journaliste-reporter pour Libération, Le Figaro l’EDJ, Géo, Jean Rolin a publié 26 livres, romans, nouvelles, récits de voyage, une œuvre qui lui a valu d’être distingué à plusieurs reprises et notamment par les Prix Albert Londres et Médicis. Le prix Vialatte est remis en deux temps, d’abord à Paris puis à Clermont, à l’Hôtel Littéraire… Vialatte en haut duquel on voit très bien… le Puy de Dôme.