Ce n’est pas parce que les établissements sont restés fermés durant de nombreuses semaines de l’année 2020 que les chefs sont restés inactifs. Certains se sont lancés dans plats à emporter pendant que d’autres en profitaient pour travailler leurs menus et leurs cartes. Les fameux inspecteurs ont tout de même pu faire leurs tournées durant la période d’ouverture sous contraintes de distanciations, repérant les établissement à mettre en avant.

Rodolphe Regnauld, nouvel étoilé dans le Puy-de-Dôme

Cette année les projecteurs sont braqués sur Rodolphe Regnauld qui vient de faire son entrée dans la liste des étoilés. Originaire de Bretagne, il a débarqué à Pont-du-Château pour reprendre l’Auberge du Pont, un établissement qu’il a d’ailleurs entièrement rénové en 2019. Après des études à Dinard et Rennes, il a travaillé dans de grandes chaînes hôtelières en développant l’idée d’apprendre aussi la gestion pour pouvoir ouvrir  son propre établissement par la suite. Il est passé par la Suisse, le Luxembourg, la Haute-Savoie et a été promu chef à seulement 21 ans, en 1997, à l’Hôtel d’Angleterre de Lamballe (Côtes-d’Armor). En 2005 il a réalisé son souhait en rachetant l’établissement castelpontin de Jean-Marc Pourcher. Forcément spécialiste d’une cuisine terre-mer, le chef défend la tradition et les produits locaux auvergnats et bretons.

États des lieux des étoilés du Puy-de-Dôme

Étoile conservée :
Apicius / Clermont-Ferrand
L’Ostal / Clermont-Ferrand
Jean-Claude Leclerc / Clermont-Ferrand
Hôtel Radio /Chamalières
Origines / Le Broc
L’Atelier Yssoirien / Issoire

Deux étoiles conservées :
Le Pré, Xavier Beaudiment / Clermont-Ferrand

Étoile verte :
Emmanuel Hébrard, L’Ostal / Clermont-Ferrand (récompense les chefs qui allient écologie et gastronomie).