280 millions d’euros consacrés au ferroviaire en Auvergne : c’est le fruit de l’accord signé entre l’Etat et la Région pour les deux prochaines années, lors de la venue du Premier ministre, Jean Castex, aujourd’hui à Clermont. Le premier volet de ce plan de relance sera consacré à l’épineux dossier de la liaison Clermont-Paris. On sait que le temps de trajet est en recul depuis 2014 et qu’un train sur deux arrive avec un retard de plus de 5 minutes. L’Etat participera donc à hauteur de 87 millions d’euros et la Région pour 43 millions d’euros aux travaux destinés à améliorer le temps de parcours. Ils devraient permettre de gagner 15 minutes sur les trajets avec arrêts, pour passer ainsi à 3h15. « Cet accord est une grande victoire pour l’Auvergne » estime Laurent Wauquiez, le président de la Région. Reste que, même avec ce temps de parcours, Clermont demeurera mal lotie par rapport à de très nombreuses villes françaises…
Les petites lignes et le fret
Les autres volets du plan concernent les petites lignes de voyageurs ( plus de 500 km du réseau ferroviaire auvergnat) pour lesquelles 130 millions d’euros vont être injectées durant les prochaines années (65 millions Etat, 65 millions Région) et le fret ferroviaire qui, lui, fera l’objet d’une enveloppe de 20 millions d’euros. Un investissement qui pourrait permettre de transporter 1 million de tonnes de marchandises chaque année et d’éviter ainsi la circulation de près de 30 000 poids lourds sur nos routes.
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