Le divertissement n’exclut pas les questionnements. Surtout quand la compagnie Dynamo entre en scène. Que voit-on alors ? Un monstre de plastique qui prend forme dans l’océan Pacifique. Le fruit du hasard ou une conséquence naturelle ? Certainement pas…Derrière ce vaste fléau se cachent de simples actons humaines, des milliards de fois répétées, encore et toujours, tellement banales, tellement ordinaires et quotidiennes. De petits gestes de rien du tout qui peuvent entraîner des troubles considérables. C’est ce que l’on appelle l’effet domino, depuis l’infiniment petit à l’infiniment grand.
L’effet domino
Sur scène, un personnage féminin voit ses jours défiler de manière identique. A ses côtés, La sphère donne le tempo. Tout est apparemment pur, blanc, fluide… chaque chose est à sa place. Jusqu’au jour où l’humain impose son propre rythme sous prétexte d’évolution, de facilité et de distraction. Un rapport quelque peu ambigu s’installe alors entre les deux protagonistes. S’agit-il de complicité ou au contraire d’ un rapport de force ?
En apesanteur
Qui mène réellement la danse ? Le spectacle Mondomino, mis en scène par Virginie Barionet, emmène ainsi le public en apesanteur, loin de l’attraction terrestre. Et c’est bien le propre des artistes que de traiter avec poésie et délicatesse de sujets essentiels. A l’issue de la représentation, un sirop de l’amitié sera offert aux petits spectateurs et à leurs accompagnateurs. Sans doute l’occasion idéale d’échanger autour de Mondomino.
Jeudi 7 novembre à 10h et 14h30, vendredi 8 novembre à 14h30 et 19h à l’Espace Nelson-Mandela, 33 rue Tourrette à Clermont dans le cadre de la saison « Graines de spectacles ».
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