Page après page, chapitre par chapitre. De semaine en semaine. C’est ainsi que se construit, mot à mot, un roman dans une somme de phrases, d’idées, d’impressions, de situations. Guillaume Cayet a impulsé un atelier participatif d’écriture en ligne au moment du confinement, en collaboration avec La Comédie de Clermont. Dans le sillage immédiat de cette initiative, il se livre à une sorte d’expérimentation littéraire sous la forme de la réalisation d’un roman numérique. Une fiction qui prend forme à la vue du lecteur, dans une même temporalité.
Un monde désenchanté
Au fil des péripéties de Pour la Beauté, l’auteur et metteur en scène, artiste associé de La Comédie de Clermont, déploie un monde futuriste désenchanté où toute représentation théâtrale serait interdite, où les rapports humains seraient régis par la traque d’un État autoritaire. Et face à ce système, quelques actions rebelles, engagées dans la transgression et la persistance de l’art, s’imposent comme des élans de résistance.
Progressivement
« Comme toujours il faut replier avant que ça ne s’ébruite. […] Il faut faire vite. Tout remettre en ordre avant que quelqu’un ne s’aperçoive de notre présence » écrit l’auteur dans le chapitre un. Le roman, élaboré sous les yeux du public, se construit ainsi progressivement, un peu comme il en était des grands « feuilletons » populaires dans les quotidiens de la Belle Epoque. Chaque semaine apporte un nouvel étage. Jusqu’au chapitre six…
A retrouver sur le site : www.pourlabeaute.org ( cliquer sur les points à droite de la page, qui vont s’ajouter avec les chapitres).
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