Afin d’encourager la transition écologique du territoire, le Département du Puy-de-Dôme veut contribuer à produire, transformer et consommer local et durable. C’est tout le sens du plan de soutien aux circuits courts, doté d’une enveloppe d’1,2 million d’euros, qu’il vient tout juste d’adopter.
Cette aide exceptionnelle devrait permettre la réalisation de projets de modernisation et de création d’ateliers de transformation, la modernisation d’outils de production, le développement de l’agriculture biologique, la valorisation de la filière forêt-bois et des espaces agricoles. Au total, près de 280 dossiers, reçus depuis le mois de septembre dernier, devraient être aidés dans le cadre de ce plan. Le financement devrait également contribuer au fonctionnement de 35 nouvelles installations agricoles en circuit court.
Transition agro-écologique
En mars 2019, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme avait mis en place un contrat de filière de 360 000 euros avec le syndicat betteravier afin de maintenir la culture de betterave sucrière dans le département du Puy-de-Dôme et ainsi participer à consolider la pérennité de la Sucrerie de Bourdon. Suite à la fermeture brutale de la sucrerie et l’arrêt de la culture de betteraves, et à la demande du syndicat betteravier, transformé en septembre dernier en syndicat Nouvelles Limagnes, le Département a d’autre part décidé de réorienter cette aide via son plan de soutien aux circuits courts. La mise en place de cultures alternatives, légumières, arboricoles, petits fruits, légumineuses à graines, plantes aromatiques et médicinales et culture de miscanthus, sera ainsi privilégiée. Une façon de soutenir les anciens producteurs de betteraves tout en encourageant la transition agro-écologique des cultures en zones de plaine.
Rassembler les acteurs
Le Conseil départemental indique aussi qu’il va s’attacher à accentuer ses actions, à travers les outils « Agrilocal63 » et le réseau « De nos fermes 63 », afin de rassembler l’ensemble des acteurs du territoire autour des enjeux de souveraineté alimentaire. Et cela, notamment, dans l’attente de la nouvelle réglementation européenne qui sera effective au 1er janvier 2023.
Commenter