Le procès de Jonathann Daval se tient tout au long de la semaine devant la cour d’assises de Vesoul dans le département de Haute-Saône. L’informaticien, âgé de 36 ans, reconnaît avoir tué son épouse, Alexia, le 28 octobre 2017 est jugé pour meurtre sur conjoint. Dans ce procès, les parties civiles (au nombre de quinze) sont défendues par l’avocat clermontois, Gilles-Jean Portejoie (71 ans), également impliqué dans les procès de Charlie Hebdo, de Sid Ahmed Ghlam et de la petite Fiona.
La question de la préméditation
Le magistrat instructeur n’a pas retenu la préméditation. Cette question sera au centre du procès. Selon la famille de la victime, et c’est aussi la thèse retenue par l’avocat, l’accusé aurait tenté « d’empoisonner sa femme à petit feu ». D’importantes traces médicamenteuses ont en effet été retrouvées dans le corps de la victime. Le sperme découvert sur les vêtements et sur le corps d’Alexia Daval a également été évoqué aujourd’hui au cours de la première journée. « Je vais vous dire ce que je pense. Il y a eu une relation sexuelle après la mort d’Alexia » a estimé Gilles-Jean Portejoie. S’il était reconnu de meurtre avec préméditation, Jonathann Daval risquerait la réclusion criminelle à perpétuité, peine qui, en France, est toujours assortie d’une période de sûreté.
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