Que les accrochages se multiplient au sein de l’Assemblée nationale n’a rien en soi de très scandaleux ou de très nouveau. L’hémicycle a vécu, en d’autres temps, des épisodes beaucoup plus virulents et violents. Sous la troisième République, les invectives pleuvaient et elles se terminaient parfois en duel à l’épée. Car, à l’époque, on ne badinait pas avec l’honneur et il s’agissait de laver les affronts. En 1950, encore, un incident dégénéra en bagarre générale ! Si l’on s’est habitué progressivement à une certaine torpeur parmi les députés, c’est que les majorités ont souvent écrasé la concurrence, transformant l’assemblée en une simple chambre d’enregistrement.
Parfois consternant
Le plus choquant aujourd’hui n’est donc pas la violence de certains propos ou la stupidité de certaines attitudes, mais plutôt la pauvreté des débats, le manque de brio des discours, l’absence de panache, de style, d’éloquence, le prosaïsme du langage. Assister à une séance au Palais Bourbon, in situ ou bien à la télévision, ne se révèle pas très rassurant sur le niveau de ceux qui nous représentent, qu’ils viennent de l’ultra-gauche wokiste, de l’extrême-centre ou de la droite dure, en passant évidemment par toutes les nuances du paysage politique français contemporain. Le constater n’est pas faire de l’antiparlementarisme mais plutôt témoigner d’un certain degré d’exigence.
Revirement
L’actuelle séquence exacerbe évidemment les tensions. Au-delà des conséquences de la réforme pour les Français, elle constitue un enjeu politique où les uns ne peuvent se permettre de céder et où les autres tentent de se mettre en valeur, à l’image d’une NUPES en ordre de guérilla. Si le Rassemblement National la joue plus subtilement, les Républicains, pour leur part, connaissent un retour à la lumière qui pourrait être éphémère. On est en droit de s’étonner, tout de même, de leurs positions actuelles alors que leur candidate désignée à la présidentielle avait fait campagne pour une retraite portée non pas à 64 … mais à 65 ans.
A propos de cette réforme, qui se transforme peu à peu en réformette, son intérêt, selon le gouvernement, devait être de générer des économies substantielles dans le but d’atteindre un « équilibre » budgétaire et, in fine, de sauver le système actuel. Au fur et à mesure des différentes concessions accordées, on est en droit aujourd’hui de se demander si elle conserve une quelconque utilité. Elle se trouve désormais entre les mains du Sénat. Mais la rue n’a peut-être pas dit son dernier mot.
D’accord Marc François ‘ l’assemblée ‘est devenue une ‘vraie pétaudière ‘ et ‘çà crie et çà hurle ! un dégout ce ‘bordel ‘ seulement ‘ conduit à la perte de confiance des ‘élus ues ‘ ‘ la pagaille qui règne ne peut ‘rien ‘ apporter de ‘concret ‘ à moins qu’ à ‘coups de 49/ 3 .. La dissolution de l’Assemblée !