Accueil » Culture » Les Contre-plongées font rimer été, qualité et diversité
Les prouesses aériennes des Philébulistes- photo Ian Grandjean.
Culture Mercredi

Les Contre-plongées font rimer été, qualité et diversité

Vingt quatre rendez-vous culturels vont se succéder, à Clermont, du 10 juillet au 13 août dans le cadre des Contre-plongées de l'Été. Autant de rendez-vous fixés dans des lieux bien précis de la ville.

Cinq semaines, simplement. Mais cinq semaines riches en événements, avec pas moins de vingt quatre rendez-vous.  Les Contre-plongées de l’Été conjuguent vacances et effusion culturelle.  Cette intense programmation estivale, au cœur de Clermont, est minutieusement orchestrée par Sarah Meunier, directrice artistique de la manifestation, à la tête d’une équipe restreinte de techniciens (intermittents du spectacle) et de stagiaires. Et la formule développée depuis 18 ans par la ville de Clermont a fait ses preuves. Même si chaque année est un recommencement.

La courte saison des Contre-plongées

Une sieste sonore au Jardin Lecoq, le 8 août avec « Élémentaire ».

Ne parlons pas de festival puisqu’il n’existe, en l’occurrence, ni unité de lieu, ni même de temps ou de discipline. « L’idée est plutôt de proposer des rendez-vous culturels en plein été alors que la plupart des lieux dédiés sont fermés. La programmation est entièrement gratuite et elle se déroule dans des endroits publics, essentiellement en plein air » souligne Sarah Meunier pour qui Contre-Plongées doit à la fois rimer avec qualité et convivialité. Un autre objectif clairement défini est de toucher des publics diversifiés (Clermontois et autres), provenant de générations et d’origines géographiques différentes. Le cocktail, minutieusement préparé et copieusement shaké, mixe cirque, danses, lectures, séances de cinéma, concerts, spectacles aériens. Le tout sur un rythme qui va bon train.

Inévitables ou plus intimes

Pluri-disciplinaire, la programmation, pour autant, n’est en rien anarchique. Elle ressemble plutôt à des rendez-vous fixes, donnés certains soirs de la semaine ( mardi, mercredi, jeudi, vendredi), sur des lieux dûment choisis. Il y a la place de Jaude, inévitable, pour les gros événements. « Jaude se prête à des spectacles de grand format et aériens. Si l’on y fait des choses au sol, le public ne voit rien » explique la directrice artistique. La place de la Victoire accueille les séances de cinéma en plein-air (et des concerts), au pied même de la cathédrale. Le jardin du Muséum Henri-Lecoq, au cachet intimiste, se prête merveilleusement aux lectures. Quant au Jardin Lecoq, régulièrement délaissé depuis la disparition du théâtre de verdure, Sarah Meunier a choisi de l’investir il y a cinq ans. « C’est un lieu magique, l’écrin de verdure du centre-ville où le public a plaisir à se retrouver. » Reste le parvis de Notre-Dame-du-Port, qui accueillera un concert-BD du groupe clermontois Kafka. Et le quartier des Vergnes qui, chaque année en alternance avec Champratel, abrite une soirée des Contre-plongées, en collaboration avec la compagnie clermontoise Les Guêpes Rouges.

Cécile Coulon en lecture, mardi 31 juillet.

Temps forts et temps météorologique

Difficile lorsqu’on est à l’origine d’une programmation de dégager des temps forts, c’est un peu comme choisir entre ses enfants. Pourtant Sarah Meunier ne refuse pas de se prêter au jeu. « Inéluctablement, les deux spectacles proposés sur la place de Jaude, les 2 et 9 août, seront importants. Il y aura aussi la pièce « Women 68 » de Nadège Prugnard, une réécriture de sa comédie politique (NDLR: le 17 juillet).Ou encore le ciné-concert de Kafka, au format vraiment original, le 26 juillet, sans oublier la double performance de la trapéziste Mélissa Von Vépy au Jardin Lecoq, le 1er août. » Vingt quatre rendez-vous, au total, qui devraient confirmer la belle énergie des Contre-Plongées. La seule crainte de Sarah Meunier reste, toutefois, d’ordre météorologique puisque plein-air et intempéries ne peuvent faire bon ménage. « Jusqu’ici, depuis cinq ans, tout s’est toujours bien déroulé » précise-t-elle en croisant les doigts. Il n’y a donc pas de raison que le ciel tombe sur la tête des Contre-Plongées.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé