Les trois magasins clermontois du groupe Casino vont être rachetés par Intermarché. Les cessions vont intervenir au cours du second trimestre de l'année.
Les trois magasins clermontois du groupe Casino vont être rachetés par Intermarché dans les mois à venir. Dans un communiqué, la direction du groupe stéphanois a annoncé qu’elle avait conclu des accords avec Auchan Retail France et le groupement Les Mousquetaires. L’accord concerne l’hypermarché du Brézet et les supermarchés de la place des Salins et du boulevard Berthelot. Ils sont rachetés par Intermarché et devraient changer d’enseignes durant le second trimestre 2024. Pourquoi parler au conditionnel ? Les accords entre les trois groupes portent sur la cession de 288 magasins, mais Intermarché pourrait revendre 26 magasins à Carrefour dans la foulée, pour des questions de concurrence entre les enseignes. Quelle sera la stratégie pour les magasins clermontois et puydômois ? Affaire à suivre.
À propos du Groupe Casino
Le Groupe Casino a été créé en 1898 par Geoffroy Guichard sous la raison sociale Guichard-Perrachon & Cie. Le nom du groupe avait été choisi simplement parce que le magasin historique était installé dans l’ancien Casino lyrique de Saint-Étienne, un ancien café chantant. Réputé pour son action sociale et ses innovations dans la manière de pratiquer le commerce, le groupe s’est rapidement développé avec ses succursales en France et dans le monde. C’est au groupe Casino que l’on doit le libre-service après dès l’après-guerre, la généralisation de la chaîne du froid dans la distribution et les dates limites de consommation qui seront rendues obligatoire en 1984. Le groupe ouvre son premier supermarché en 1957, son premier Hyper en 1970, celui du Brézet à Clermont datant de la fin des années 70. Dans les années 90, le dernier représentant de la famille Guichard dirigeant l’entreprise cède son fauteuil à Jean-Charles Naouri lors de la fusion avec le groupe Rallye. Dès lors, le groupe se lance dans la multiplication des enseignes et des lieux de ventes avant d’être rattrapé par l’endettement sur fond de malversations. La crise et la pratique des prix élevés auront eu raison de cette enseigne historique qui rythmait le pouls économique de la région stéphanoise et la vie de 12 000 salariés forcement inquiets à l’heure des grandes manœuvres de reprise.
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