Formé en 2010 autour du batteur Christoph « Tiger » Bartelt et du guitariste Philipp « Mammut » Lippitz, Kadavar, originaire de Berlin, aime Black Sabbath, Led Zeppelin et Hawkwind. A travers ses albums le groupe témoigne de sa passion pour les années 70, le hard-rock à l’ancienne et le psychédélisme. Un très fort penchant qui se retrouve non seulement dans la musique de la formation mais aussi dans les vêtements des musiciens, volontiers kitsch. Bref, presque un style de vie. Kadavar a joué au South by South West à Austin, au Hellfest de Clisson ou au Desertfest d’Anvers, y faisant de véritables tabacs.
Direct et sans bavure
Après Abra Kadavar, les Allemands ont sorti Berlin« , en 2015, un album publié par Nuclear Blast Records, l’un des principaux labels de metal et dérivés. Riffs spontanés et dynamiques, lignes de basse enveloppantes, voix rayonnante, mélodies entraînantes, l’opus se révèle saisissant, direct et sans bavure. Côté production là aussi, c’est efficace, à l’ancienne, avec un son qui craque, une basse nettement mise en avant captant toute la saveur des années 70. Vous aimez le Stoner ? Le Rock occulte? Il serait dommage de passer à côté de ce nouvel album. D’autant que Christoph « Lupus » Lindemann, Christoph « Tiger » Bartelt et Simon « Dragon » Bouteloup sont des « bêtes » de scène.
Sans fausse note
En première partie, les Clermontois de Witchfinder, eux-mêmes férus de fuzz et d’occulte, de riffs et de poils gras, de stoner et de doom vont donner le ton de la soirée. Sans fausse note…Pour Witchfinder, 2018 sera marquée par la sortie d’un nouvel album, suite très attendue d’un premier opus éponyme.
Jeudi 22 mars à 20h30 à la Coopérative de Mai.
Commenter