Fin du XVIIIe siècle. le corregidor Don Diego de Zama, isolé dans le Gran Charco, espère une lettre du vice-roi du Rio de la Plata signifiant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement de sa famille, de l’ennui de son travail de fonctionnaire et du manque de reconnaissance de sa hiérarchie, il perd patience et se lance dans une entreprise désespérée.
Adapté du roman d’Antonio Di Benedetto
Tel est le début de l’histoire de Zama, film argentin, adapté d’un roman d’Antonio Di Benedetto, réalisé par Lucrecia Martel, primé à la Mostra de Venise, au festival de Toronto mais aussi à Londres, New York, Busan et La Havane. Autant de rendez-vous où ce long-métrage dramatique et historique a accumulé les récompenses: meilleur film, meilleure réalisatrice, meilleur scénario adapté, meilleure photo, meilleurs acteurs… Pour Lucrecia Martel (La ciénaga, La Sainte Fille), il est aussi l’occasion d’un retour vers le long-métrage neuf longues années après la sortie de La Femme sans tête, qui fut sélectionnée pour le Festival de Cannes. Entre-temps, elle mit en scène deux court-métrages.
Des récompenses, partout
Zama sera projeté en VOSTFR lors de la soirée de clôture annuelle de l’Association semaine du cinéma hispanique qui se déroulera le 7 juin au Ciné Capitole. Le film, envoûtant et déroutant, exceptionnel à plus d’un titre et diffusé en avant-première à Clermont, sera suivi du verre de l’amitié. En cette année, l’association clermontoise aura donc proposé aux cinéphiles les gagnants au Goya 2018, soit Handia, pour le meilleur film espagnol, et Zama, pour le meilleur film latino-américain.
Jeudi 7 juin à 20h15 au Ciné Capitole à Clermont.
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