Sécurité à tout prix ou libertés et responsabilité individuelles contre vents et marées ? Le débat sur le port du masque fait rage aux Etats-Unis où l’épidémie va bon train. Il pourrait jouer un rôle déterminant dans la perspective de la très prochaine élection présidentielle et s’avérer providentiel pour le candidat démocrate qui n’avait pas jusqu’ici le vent en poupe. Trump (74 ans), rien à voir avec le champion britannique de snooker, contre Biden (77), le scrutin se conjuguera au troisième âge. Pour le reste, les électeurs trancheront entre une droite dure et un centre- gauche à la sauce américaine. Il s’agira, aussi, en grande partie, d’un plébiscite pour l’actuel locataire de La Maison Blanche dont on ne peut pas dire qu’il laisse indifférent.
Pas le choix
Les Français, pour leur part, portent désormais un masque lorsqu’ils se rendent dans les différents commerces et les lieux clos, en général. On ne leur a pas laissé le choix. La mesure semble avoir été globalement acceptée sans trop de contestations et d’algarades … Est-ce à dire, qu’ici, les citoyens ont confiance en leurs responsables dans cette période d’incertitude ? Ou bien l’inquiétude est-elle si forte qu’ils renoncent, sans broncher, à leurs libertés élémentaires ? Ce ne serait pas très rassurant pour l’avenir…
L’adieu, au matin
Un matin de la semaine dernière, l’ASM Clermont Auvergne s’est réveillée sans son président, son « marquis ». Eric de Cromières, en effet, s’est éteint des suites d’un cancer. Une maladie qui, soit dit en passant, continue à faire bien plus de dégâts que le Covid-19. Mais dont il est évidemment beaucoup moins question. L’homme de 66 ans s’est éteint, laissant « ses » joueurs préparer la reprise du championnat de rugby, prévue pour le début du mois de septembre.
La succession se déroulera dans la discrétion, sans le moindre éclat, comme il est de coutume dans la maison « jaune et bleue » où l’on a peu de goût pour les débats en public. Le club reste évidemment marqué par l’esprit de Michelin, figure tutélaire et protectrice sans qui rien ne serait possible. Et l’homme qui « surviendra », succédant à Eric de Cromières, aura évidemment la bénédiction de l’industriel. Mais, chut, il ne faut pas le dire…
Commenter