La reprise du Top 14, c’est un peu comme un retour aux affaires courantes , après la parenthèse estivale. Les vacances consommées, les beaux jours consumés, l’heure n’est plus aux digressions. La rentrée des classes s’est opérée et même l’Hôtel Matignon a retrouvé un pensionnaire au terme d’un épisode qui a un peu ressemblé à un jeu de chaises musicales. « Tu veux devenir premier ministre, et bien ce ne sera pas toi… »
Samedi dernier, le public clermontois a ainsi renoué fidèlement avec son sport préféré, son équipe fétiche, ses habitudes. Il s’est dirigé en quantité vers le théâtre qui abrite les représentations dont il ne saurait se lasser en dépit des résultats en dents de scie des « jaune et bleu ».
Pérennité
Qu’importe, en fin de compte, les dernières saisons lorsque démarre un nouveau championnat. Les cartes sont rebattues, les supporters oublient leurs griefs, les banderoles sont de sortie, les illusions refleurissent, l’enthousiasme est palpable. Il y a bien sûr l’ogre toulousain, souverain de France et roi d’Europe. Un sacré os à ronger pour qui prétend s’emparer du Bouclier de Brennus. Mais l’ASM n’est tout de même pas le premier venu dans le cercle fermé des cadors de l’Ovalie. Son palmarès demeure certes modeste, toutefois sa présence au plus haut niveau témoigne de son envergure, de sa consistance, de sa stabilité et même de ses ambitions. A coup sûr, le club cher à Michelin a les reins solides.
Bref, c’est reparti pour un feuilleton qui nous mènera jusqu’au printemps, à travers les langueurs de l’automne, les frimas hivernaux et quelques beaux jours . Pour l’heure, l’ASM tient lieu d’outsider crédible d’autant plus que Christophe Urios, son coach, a prouvé sa valeur sur d’autres fronts.
Seul au sommet
Dans la capitale auvergnate, après l’intermède du Clermont Foot en Ligue 1, éphémère tentative de diversion, le club plus que centenaire a retrouvé seule le haut de l’affiche. Comme si tout, maintenant, était rentré dans l’ordre…
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