« J’ai été mariée pendant plus de dix ans avec un homme que je peux, aujourd’hui, qualifier de pervers narcissique. Il m’a fallu beaucoup de temps pour parvenir à le quitter et je pensais que j’irais mieux après notre séparation. Pourtant, il continue de me critiquer devant notre fils, de me rabaisser et de mentir. Je vis dans l’angoisse et je me tiens toujours sur la défensive. J’essaye de prouver que ce qu’il affirme est faux. Il y a des moments où je voudrais pouvoir me venger de toutes ces souffrances qu’il m’inflige. Mais j’ai l’impression que je ne m’en sortirai jamais. »
Vous avez déjà franchi un pas énorme : vous êtes partie. C’est à dire que vous avez installé une distance entre lui et vous. Vous n’êtes plus directement et quotidiennement sous son emprise. Toutefois, bien que vous viviez maintenant chacun de votre côté, il continue de vous tyranniser et, par ce moyen, d’occuper vos pensées. Il continue d’être le centre de vos préoccupations alors même que vous ne l’aimez plus.
L’angoisse est un signal
Pour vous défaire définitivement de ce fardeau, servez vous de votre angoisse comme d’un signal. En effet, c’est ce qu’il cherche à déclencher chez vous, même si c’est, peut-être, inconscient. Elle nourrit sa jubilation et pérennise son mode de fonctionnement. Lorsque vous ressentez ce désarroi intérieur, ne tombez pas dans son piège car, alors, vous entretiendriez ce lien néfaste entre vous. Surtout ne réagissez pas.
Cultiver l’indifférence
Plus vous vous montrerez indifférente, moins il trouvera de quoi satisfaire sa façon d’être avec vous. Dés que vous vous justifiez, vous entrez dans son jeu. Il jubile. Et vouloir le châtier ne servirait qu’à faire empirer la situation. Ce lien pervers ne serait jamais tranché.
Moins vous donnerez prise à ses attaques, moins il s’intéressera à vous. Petit à petit, vous reprendrez de l’assurance. Et cessez de ressasser vos projets de vengeance. Si vous changez votre façon de vous comporter, vous verrez qu’il se choisira une autre victime. Pour votre plus grand bonheur…
Je pense effectivement que l’indifférence est une bonne façon – dans ce genre de situation – Ce-là agace
« l’adversaire », – qui, petit à petit, se fatigue, de ne pas apercevoir de réaction en face..
Voilà, qui se lasse…
Bonjour,
Je vis une situation similaire et effectivement mon mari a trouvé une nouvelle victime, ma fille.
Pourriez-vous nous aider, ma fille et moi ?
Je souhaiterais avoir un rendez-vous pour vous expliquer la situation (les faits, uniquement les faits, que je peux étayer par de nombreux écrits) puis que ma fille et moi puissions vous consulter, pour nous aider.
Je vous remercie par avance pour votre réponse.
Bien cordialement.
Marie.