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Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
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L’ASM au-delà des saisons

Le Top 14 déroule ses péripéties ordinaires au fil des semaines. Un feuilleton au sein duquel l'ASM joue un rôle conséquent avec constance; place qui lui semble assurée pour longtemps.

Cela ressemble à un film ordinaire que l’on rejouerait indéfiniment. Avec les mêmes acteurs, les mêmes ingrédients, les mêmes décors. Et un scénario qui ne souffre guère de surprises. Les championnats nationaux de rugby ou de football constituent une longue litanie, traversant les saisons et les éditions sans trop de perturbation, dans une forme de monotonie qui semble satisfaire le public.

Un gros bras

L’ASM fait partie de l’affiche du Top 14. Elle en est même l’un des maillons forts au contraire de ces quelques pensionnaires qui font le va et vient entre l’élite et l’étage du dessous. Là aussi toujours les mêmes … Elle ne tient pas lieu de simple faire valoir, de second rôle mais de valeur sûre et fiable. Solide, stable, parmi les mieux structurés, le club repose sur les liens intimes avec une entreprise-leader au plan international qui n’est pas près de retirer ses billes. Et peut s’asseoir sur une architecture pérenne allant d’une formation permanente à un encadrement efficient.

Bref, il n’y avait aucune raison de s’affoler la saison dernière lorsque les résultats se révélaient moroses. Pas plus qu’il n’y a lieu de s’inquiéter pour la campagne en cours, dont on ne sait encore si elle sera en demi-teinte ou couronnée de succès.  L’essentiel n’est pas dans les résultats immédiats, les commentaires à la petite semaine , il réside plutôt dans la permanence à figurer au plus haut niveau, la capacité à demeurer au sein du gratin rugbystique.

Hier et après demain

Bien sûr les supporters vivent au jour le jour, ils vibrent dans l’immédiateté et rêvent de l’ivresse éphémère des grands soirs, à l’image de 2010 et 2017. Ils « refont le match » et n’ont d’yeux que pour celui qui vient. Ils s’enthousiasment ou s’exaspèrent dans les travées du stade ou aux comptoirs des bistrots, croient mordicus en Christophe Urios, le providentiel entraîneur ou, déjà, s’impatientent. L’important est dans cette ferveur populaire au-delà des générations bien davantage que dans d’aléatoires résultats. Ils reviendront inévitablement.

 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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