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Arnaud Martin et Fabrice Guyon dans leur laboratoire.
Économie

Freedge beauty : la cosmétique 100 % naturelle

Coup de frais dans la cosmétique, Freedge beauty lance de nouveaux soins beauté, à partir de principes extraits de fruits et légumes, sans aucun ingrédient issu de la pétrochimie.

On a pris l’habitude de se préoccuper de l’origine du contenu de son assiette alors pourquoi ne pas se soucier de la provenance des produits que nous appliquons sur notre peau ? Irritantes, allergisantes, les substances toxiques ne sont pas rares dans les crèmes de beauté. Arnaud Martin, Fabrice Guyon et Laurence Casey, après une longue expérience dans de grands groupes de cosmétiques, se sont associés pour créer une toute nouvelle marque de cosmétiques 100 % naturelle, Freedge beauty.

Faire bouger les lignes de la cosmétique  

Les produits changent au gré de la saisonnalité des fruits et des légumes.

Installée sur le biopôle Clermont-Limagne, la start-up propose des soins pour le visage, à base de fruits et de légumes frais comme actifs cosmétiques, sélectionnés avec un nutrithérapeute, avec des temps d’utilisation très courts. « Nous misons sur la notion d’ultra frais dans la cosmétique pour éviter des ingrédients issus de la pétrochimie » précise Fabrice Guyon, ancien responsable marketing et opérationnel chez Johnson & Johnson. Les fruits et légumes sont achetés en circuits courts, chez des maraîchers bio. Les cosmétiques sont conditionnés dans des pots en verre recyclés et sans sur emballage. Les contenants sont récupérés après utilisation, puis nettoyés et remplis de nouveau, grâce à l’étiquette Colissimo prépayée et collée au dos de la boîte en carton contenant les cosmétiques.

Pressage à froid

Freedge beauty commercialise des box avec une étiquette Colissimo prépayée pour renvoyer les contenants qui seront réutilisés.

Pour fabriquer ses cosmétiques, la jeune marque s’appuie sur la technologie de pressage à froid qui protège davantage les nutriments et les oligo-éléments pour une efficacité accrue des crèmes.

Deux ans de recherche et développement ont été nécessaires pour  mettre au point leurs crèmes, masques et sérums. Freedge beauty a bénéficié d’un partenariat avec le laboratoire de recherche Greentech, l’un des grands fournisseurs d’ingrédients naturels pour les cosmétiques, basé sur le Biopôle Clermont-Limagne. La difficulté était de trouver une émulsion à la texture agréable, non collante. Pour protéger sa formulation, Freedge beauty a déposé un brevet.

Avec Freedge beauty, le trio de créateurs se met aux avant-postes d’une tendance portée par une jeune génération soucieuse d’écologie. De plus en plus informés par les réseaux sociaux et les applications, les consommateurs recherchent de nouvelles alternatives. Les cosmétiques naturels semblent donc promis à un bel avenir. Le segment représente que 6 % du marché français mais bénéficie d’une croissance annuelle de près de 20 %, depuis deux ans, 757 millions d’euros en 2018, selon Cosmébio.

La start-up semble avoir choisi le bon créneau. Elle a mis deux jours pour atteindre son objectif de crowfunding sur la plateforme Ulule. Elle commercialise ses produits depuis trois mois et a déjà atteint un chiffre d’affaires de 20 000 €. Elle a été élue jeune entreprise innovante et bénéficie à ce titre de soutiens en recherche et développement et d’exonérations de charges sociales et fiscales. Ses produits sont vendus sur son site : www.freedgebeauty.com et quelques pharmacies sur l’Auvergne et demain sur des market place comme La Ruche qui dit Oui ou Ecocentric. La start-up souhaite aussi s’appuyer sur des leaders d’opinion comme www.ohmycream pour faire connaître ses produits alternatifs à la cosmétique industrielle.

À propos de l'auteur

Véronique Feuerstein

Diplômée en histoire de l’art, Véronique Feuerstein a deux passions : le patrimoine et l’économie. Après un début de carrière au quotidien l’Eveil de la Haute-Loire au Puy-en-Velay, elle a collaboré au magazine de territoire Massif central puis est devenue rédactrice en chef de Massif-central entreprendre pendant neuf ans. Elle a ensuite participé au lancement d’un nouveau média : la Montagne entreprendre, appartenant au groupe Centre France.

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