Le Valtom, collectivité publique en charge de la valorisation et du traitement des déchets ménagers du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire, s’est fixé comme objectif d’atteindre 55% de déchets recyclés et réemployés en 2025, puis 65% en 2035. Pour cela une simplification des consignes de tri était impérative. Désormais inutile de tergiverser, 100% des emballages et des papiers vont dans le bac ou la colonne jaune.
La simplification appliquée depuis ce samedi 1er mai a une double vertu : d’une part, elle permet de réduire les erreurs de tri qui représentent jusqu’à 25 % des déchets entrant dans les lieux de traitement (pour un surcoût d’un million et demi d’euros d’argent public par an) et d’autre part la création de nouvelles filières et procédés de recyclage pour certains déchets qui ne sont pas encore traités.

Les ordures ont une seconde vie

L’élargissement du tri à l’ensemble des emballages favorise le développement de l’économie de ressources naturelles et permet de baisser sensiblement les besoins en énergie. Les matières triées sont en effet expédiées vers des repreneurs installés en France et en Europe pour être intégrées dans la fabrication de nouveaux produits, rationalisant ainsi l’exploitation des matières premières. Si les filières concernées sont génératrices d’emploi et participent à une économie plus vertueuse, cela ne doit pas pour autant faire oublier l’importance de la réduction des déchets. Sur le principe que le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas, les consommateurs peuvent aussi rester vigilants au suremballage et se tourner vers des solutions alternatives comme l’achat en vrac qui permet une réelle économie de matière.

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