L’équipe de Sauve qui peut le court métrage vient d’annoncer une édition 2024 « singulière » tout en levant les doutes qui planaient sur la prochaine édition qui se tiendra bien du 2 au 10 février prochains, mais dans un format légèrement différent des précédentes éditions. Le nombre de programmes dans les compétitions sera, en effet, réduit. La sélection nationale passera de 12 à 10 programmes et l’internationale, de 14 à 12. C’est la première fois de l’histoire du festival, que l’équipe d’organisation prend une telle décision, espérant malgré tout, pourvoir revenir très vite au nombre de programmes habituel, puisque la production cinématographique ne baisse pas. Le record de films inscrits pour l’édition 2024 a d’ailleurs été battu, dépassant 9 400 soit une hausse de 14% par rapport à l’année précédente. Cela prouve que Clermont reste le centre du Monde du court métrage et le festival, le N°1 mondial.
Légère hausse du prix du billet
La fragilité financière du festival a conduit à une adaptation des tarifs. Le billet à l’unité coûtera 4,50€ au lieu de 4€ et le traditionnel carnet de 15 billets, non nominatif, passera, de 35 à 40€, soit 2,70€ la place. Ce tarif n’avait pas évolué depuis 2013. Sauve qui peut a essayé de limiter aux maximum l’impact sur le public en restant une manifestations très abordable financièrement.
Par ailleurs, le blog quotidien, La Brasserie du court, sera mis en pause pour l’édition 2024 et le magazine Ça suit son court, indispensable brochure « pré-catalogue » qui annonce toutes les grandes lignes du festival sera dématérialisé.
Une situation tendue pour Sauve qui peut le court métrage
La santé financière du festival avait déjà été abordée au printemps dernier, lors de l’annonce du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes de réduire son accompagnement de 110 000 euros soit un peu plus de 50% de la somme initiale, une réduction venant en cumul des déficits liés à la crise du Covid. Suite à la lettre ouverte publiée par l’équipe de Sauve qui peut le court métrage, le public, les partenaires et toute l’industrie du cinéma avait témoigné de leur soutien, pour autant, la situation financière reste tendue pour la structure, qui rappelons travaille toute l’année sur des programmes de médiation culturelle en plus de l’organisation du festival.
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