Soixante ans après que Gabin et Belmondo aient sublimé à l’écran le savoureux roman d’Antoine Blondin (1) le foot et le rugby apportent leurs lots de singeries. Chacun dans son domaine et sans attendre les frimas que le dérèglement climatique se fait un plaisir de déconnecter du calendrier des postes.
Chroniques
Abdel Fattah al-Sissi, le pharaon du moment, est de toutes les Unes. Il est toujours instructif de parcourir les journaux locaux en voyage.
"Stadium" de Mohamed El Khatib a récemment été donné à la Comédie de Clermont. Assise, dans les premiers rangs, toute proche de la scène, Dalie Farah s'est délecté d'un spectacle qui l'a durablement marqué. Elle en parle encore plusieurs semaines après la représentation.
Minorités agissantes, réseaux de pouvoir et opinion ballottée de vraies fausses nouvelles en polémiques (a)variées ne sont pas nés de la dernière pluie de sondages. Plus d’un siècle avant les « bons » mots de Sandrine Rousseau, la classe politique et la presse, faites de diversité, étaient vraiment engagées...
Et si l’on sortait des gazons, des parquets, des routes et des sentiers battus pour observer le sport sous un autre angle ? Loin des égos, du fric à tout prix, des affaires scabreuses qui font le quotidien des réseaux sociaux et d’une certaine presse de l’instantané. Allez, pour le plaisir des yeux, on les ouvre en grand ! Histoire de redécouvrir le sport à travers un autre prisme.
Dans la petite famille des grands entraîneurs, entendez par là ceux des sports du haut niveau, on relève plusieurs catégories. Il y a ceux qui portent le melon avec un égo surdimensionné ou ceux qui jouent avec l’hypocrisie des bons garçons policés. D’autres, moins nombreux, affichent envers et contre tous une authenticité bien ancrée dans le terroir. N’est-ce pas monsieur Urios ?
A un mois d’écart, les deux têtes de gondole du sport auvergnat ont repris du service, portées davantage par des interrogations que des certitudes. Les footeux ont pris la mesure de la tâche qui les attend pour confirmer leur statut pendant que les rugueux continuent de fourbir leurs armes dans l’espoir d’un futur plus convainquant que le passé récent.
A Clermont, lorsque l’été partira en pente douce et que les Damian, Sébastien, Arthur ou George referont l’actualité du ballon ovale dans les clameurs du Michelin, Pauline et ses potes entameront, plus discrètement, la nouvelle saison d’un autre rugby en jaune et bleu. Sans fric mais avec une passion soulevée par la force du destin.