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C. la navette / Photo 7 Jours à Clermont
C. la navette / Photo 7 Jours à Clermont
Vie publique

C. la navette : faciliter l’accès à l’hyper centre de Clermont

Afin de faciliter l'accès au centre ville de Clermont, le SMTC vient de lancer une nouvelle navette circulaire qui permet de rejoindre le plateau central sans difficulté. La demande de ce service émanait des séniors mais aussi des commerçants.

L’une des spécificités du centre ville de Clermont est d’être organisé autour d’une butte qui impose des rues pentues. Les dénivelés importants apparaissent souvent comme rédhibitoires pour les piétons et encore plus pour les cyclistes qui, bien souvent, se rabattent sur la voiture. Mais en période de travaux (et plus encore après la mise en service du nouveau réseau de bus InspiRe), circuler et stationner devient pour le moins compliqué dans ce secteur. Le SMTC-AC, qui a la compétence sur les mobilités au niveau métropolitain vient donc de lancer C. la navette un service de transport avec un itinéraire circulaire stratégique, comportant 9 arrêts clés. Au départ de la Poste Saint-Eloy, la navette circule vers la place de la victoire, la cathédrale, la place Gaillard, le quartier Fontgiève, puis retour par la rue Gabriel Peri vers Jaude, Hôtel-Dieu et Saint-Eloy. Cette navette circule tous les jours sauf le dimanche de 9h30 à 19h sur une fréquence de 30 minutes. Le système de billetterie du réseau T2C fonctionne pour ce nouveau service, on peut donc monter à bord avec une carte rechargeable Oura ou en payant directement sans contact avec une carte bancaire. C. la navette est également gratuite le samedi.

Réclamée par les séniors et les commerçants

« C’est un service qui avait été demandé par les séniors et aussi par les commerçants qui considèrent que le terrain est difficile. » explique François rage, président du SMTC-AC. « C’est un service nouveau que l’on crée en parallèle des travaux. On essaie de proposer des innovations pour les citoyens et les usagers ». L’idée d’une navette n’est pas révolutionnaire puisque on se souvient d’une première liaison circulant il y a quelques années entre l’opéra et la place de la Victoire ou celle mise en test l’an dernier au départ des Salins. « Il y a une demande de navette, une demande accrue avec les travaux mais aussi avec notre volonté qu’il y  ait plus de transports publics. » reprend François Rage. « On a fait cette nouvelle navette de façon plus simple. Il y a 9 arrêts, elle passe toujours à la même heure. On s’est appuyé sur les expériences des deux navettes précédentes qui n’avaient pas fonctionné pour lui donner plus de chance de réussite ». Pour l’instant cette navette est mise en place pour 17 mois afin de coller au calendrier des travaux InspiRe. Si elle trouve son public et que le taux de fréquentation est satisfaisant, elle sera peut-être intégrée au futur réseau T2C. C. La navette qui est intégrée au service global T2C est sous-traitée par les Voyages Fontanon pour un coût de 328 000 euros pour une année complète d’exploitation.

Navette bas carbone

C. la navette est un véhicule thermique fonctionnant avec un moteur à la technologie diesel mais alimenté avec du B 100, un carburant 100 % végétal, issu principalement de la transformation d’huiles végétales de Colza. Considéré aujourd’hui comme la seule alternative fiable au gasoil, il est très vertueux sur la plan écologique ne nécessitant pas de raffinage énergivore et permettant de réduire les particules fines de 80%.
Pour C. la navette, l’utilisation d’un véhicule électrique autonome a été envisagée d’autant qu’une navette de ce type a été mise au point par des étudiants ingénieurs de l’Université Clermont Auvergne. Mais cette solution n’a pas pu être retenue. La ligne emprunte en effet, des zones piétonnes et les piétons lorsqu’ils traversent devant la navette autonome sont interprétés comme des obstacles ce qui déclenche un arrêt d’urgence. Elle circulera donc avec un vrai chauffeur à son volant.

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

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