Ce rendez-vous n’avait rien d’emballant. Un papier sur la création d’une association en guise de petit déjeuner du samedi matin, il y a mieux, même pour un journaliste encore jeune et plein d’illusions. Au moins aurai-je le reste du week-end pour m’en remettre… C’est dans un bistrot du quartier de la place Delille que je découvrais ainsi Roger Herzhaft, le président de ce « Cercle des Amis du Cinéma ». L’individu se révélait avenant, accueillant, souriant, chaleureux. Deux ou trois cafés plus tard, nous avions déjà sympathisé, en évoquant Truffaut, Hitchcock, John Ford ou peut-être Blake Edwards.
Pertinent et incisif
C’était il y a plus d’un quart de siècle. Depuis, le Cercle des Amis du Cinéma a fait son chemin, attirant dans ses rangs jusqu’à 300 cinéphiles et organisant chaque année son fameux festival au Capitole. Le journaliste a pris de la bouteille, sans prendre de ventre, mais il est resté lié à Roger Herzhaft, personnage truculent, bon vivant, espiègle et expert hors pair en matière cinématographique. Pas l’ombre d’un nuage dans cette relation certes épisodique mais d’une sincérité authentique et d’une stabilité à toute épreuve. C’est ainsi que je proposais à Roger d’écrire une chronique mensuelle dans les colonnes d’Info Magazine, l’hebdomadaire pour lequel je travaillais et dont j’allais devenir rédacteur en chef. Ce billet, toujours pertinent et incisif, inspiré et mordant, sans la moindre concession ou complaisance, connaissait un réel succès auprès des lecteurs.
Sans aucun doute
Nos repas, toujours arrosés, quoique de moins en moins au fil des années, restent de bons moments. Et le passionné véritable de septième art, amateur de bon whisky, aime à parler d’autre chose que de cinéma. Fort heureusement…A l’heure de lancer 7 Jours à Clermont, une nouvelle aventure médiatique, avec son lot d’écueils et d’incertitudes, il était évident que Roger Herzhaft serait sur la ligne de départ, reprenant le cours de ses chroniques, interrompues il y a quelques mois. Une collaboration précieuse sous le signe de l’amitié.
Je ne peux que partager ton bel édito en te disant que mon amitié pour toi va croissant,car je t’admire d’avoir eu le courage de t’investir dans cette nouvelle aventure,celle d’un média totalement neuf ,et de m’avoir fait l’honneur de publier mes chroniques dans « 7 jours à Clermont » qui donne déjà un coup de vieux à tout ses concurrents.
Roger méritait amplement ce bel édito! N’oublions pas qu’il a aussi chroniqué sur Radio Nostalgie dans les années 90.
bonjour Marc ! ça va le faire ! bises
Je ne me fais pas de soucis pour toi, le professionnalisme et toi ne font qu’un. Le seul problème est que tu n’auras plus le temps de t’améliorer à la pétanque. 🙂